Je vous souhaite à tous et à toutes, pour cette nouvelle année, d’être heureux d’être qui vous êtes, là maintenant, pas demain, ni plus tard, de vous aimer et d’aimer chaque partie de votre vie et de pouvoir vivre dans la simplicité d’être vous.
Alors, je suis heureuse de vous accueillir afin de pouvoir partager et échanger avec vous sur mon chemin, la thérapie, le coaching, mes accompagnements entre autres.
Quelques mots pour me présenter pour ceux et celles qui ne me connaissent pas :
Je suis Magali Mathé et je suis thérapeute, coach certifiée et mentor.
J’aime ces espaces si complémentaires qui permettent de vous dépouiller des couches qui vous encombrent.
Plonger au coeur de l’être, laisser émerger à la surface l’essentiel, cheminer vers l’intégrité et laisser fleurir le renouveau, c’est ce chemin de conscience et de présence que nous empruntons, ensemble, dans les différentes sphères de votre vie.
Que ce soit dans votre relation à vous, à l’autre, au monde, au divin, nous allons défricher et écouter toutes les parties en vous afin de restaurer, renouer et réunifier tout ce qui vous habite et vous compose et ne rien laisser de côté.
Nous créons de l’espace afin que vous puissiez laisser aller les idées, pensées, croyances, convictions, peurs obsolètes etc et ainsi, entendre les impulsions de votre coeur et les appels de votre âme afin d’ouvrir de nouveaux chapitres de vie, délesté de tout ce qui n’est plus d’actualité.
Éclairer et libérer ce qui a besoin d’un coup de pouce dans la traversée des challenges ou encore, avancer dans un projet ou vous lancer dans une nouvelle aventure et si vous osiez en 2024 ?
Riche de cette expertise profonde et sensible de l’attention, de la guérison et du soin, je vous accompagne aujourd’hui, avec douceur et bienveillance, à vous libérer de vos douleurs psycho-émotionnelles ou spirituelles et à traverser vos challenges de vie personnels ou professionnels grâce à mes différents outils de thérapie et de coaching.
Je propose, à Argenton-sur-Creuse (36) ou à distance, un accompagnement sur mesure : en séances individuelles ou de couple en thérapie, en séances individuelles en coaching, ainsi qu’en collectif lors d’ateliers thématiques.
Quelles différences entre la thérapie et le coaching ?
Lorsque j’aborde le sujet de la thérapie et du coaching, j’observe régulièrement une confusion entre ces deux vocations.
Voici ici des éléments de réponses que je vous apporte afin de clarifier leurs points communs et également leurs différences fondamentales.
Bien que les deux espaces soient des contenants d’accueil inconditionnel, la posture néanmoins du thérapeute et du coach est à la fois similaire sur certains plans et différente sur d’autres.
Être une terre d’accueil, une terre hospitalière pour que la personne qui souhaite se faire accompagner puisse se sentir dans un espace où elle va pouvoir se dire sans jugement.
L’ouverture du cœur est indéniable.
De même, la pleine présence à ce qui est afin de pouvoir danser avec ce qui se présente quelle que soit sa nature est indispensable.
L’écoute fine du visible et de l’invisible et l’art de poser des questions pertinentes sont autant de qualités d’être à offrir à la personne reçue.
La thérapie a un regard tourné entre le présent et le passé et est là pour le client afin qu’il puisse mieux se comprendre et se connaître.
Elle favorise également la pacification de zones douloureuses, l’apaisement des blessures, la guérison de traumas.
C’est un cocon qui prend soin avec douceur et bienveillance et qui permet de mieux vivre avec soi dans l’accueil et l’acceptation de toutes les parties dont nous sommes faits.
Depuis un lieu intérieur pacifié et apaisé, vivre sa vie devient alors plus doux.
Dans ce creuset, cela permet aux personnes par extension de mieux vivre avec l’autre et le monde.
Dans cet espace, si la personne a besoin de conseils, le thérapeute pourra être amené à lui apporter des réponses.
Alors qu’en est-il du coaching ?
Le coaching permet de se projeter depuis le présent vers demain, vers le futur. Il s’agit de permettre au client d’aller d’un point A à un point B avec un plan d’actions.
C’est un espace où la personne peut être challengée afin d’aller vers ses souhaits les plus chers dans son cœur.
Le coach permettra à son ou sa coaché(e) de faire émerger ses propres réponses à ses questionnements, ses doutes, ses peurs cependant il ne donnera aucun conseils sauf s’il revêt également la casquette de mentor.
Il permettra également de zoomer sur toutes les entraves : croyances limitantes, injonctions, nœuds, blocages qui amputent sa réalisation.
En résumé :
La thérapie répond à la question pourquoi et le coaching à la question comment.
La thérapie et le coaching répondent à des besoins différents selon ce que vous rencontrez dans votre vie.
Ces deux espaces sont complémentaires et peuvent être empruntés l’un ou l’autre ou l’un après l’autre, rarement l’un et l’autre en même temps car ils ne travaillent pas sur la même énergie de fond.
Et si j’ai encore un doute sur que choisir thérapie ou coaching ?
Bien souvent, si la personne sent qu’elle a besoin de baume sur son coeur, qu’elle a des choses à déposer, digérer, pardonner, intégrer elle s’orientera dans un premier temps vers la thérapie pour panser et éclairer ses blessures.
Une fois ce travail intérieur accompli, cette mise à jour effectuée, si la personne a besoin de guidance, de soutien, d’encouragements alors elle s’orientera tout naturellement vers le coaching comme un tremplin vers sa nouvelle vie à présent pacifiée.
Bien sûr, la personne peut se tourner directement vers le coaching qui peut contenir un temps dédié aux choses du passé mais ces dernières ne représentent pas le cœur de l’accompagnement.
D’ailleurs, en séances, j’observe que proposer de parler sans se référer à son passé, à son histoire est très challengeant la plupart du temps pour les coaché(e)s.
De mon côté, je suis heureuse de vous accompagner en thérapie et en coaching et de pouvoir être auprès de vous dans ces deux espaces complémentaires de rencontre avec votre intériorité tant dans vos profondeurs que dans vos hauteurs afin que vous puissiez vous libérez de vos douleurs, blocages, noeuds en facilitant votre alliance et union intérieures.
Dans ma proposition «Paix divine », l’intention est de vous aider à passer de la douleur à la douceurde la paix intérieure.
Dans cet espace d’écoute profonde et d’accueil inconditionnel qui mène à la fois à un apprentissage et à la guérison, vous pouvez observer, vous découvrir, vous voir dans une exploration consciente et aimante pour passer au tamis ce qui vous encombre et vous libérer des douleurs qui vous entravent.
Dans notre travail privé, en tête-à-tête, je vous aide à comprendre vos blessures et vos schémas relationnels pour apprendre à vous positionner autrement, sortir de la colère, de la victimisation, de la peur, de l’anesthésie, de la sidération ou de la fuite pour avancer. Ensemble, nous ôtons les cailloux qui entravent votre chemin vers une vie plus douce et paisible.
Qu’allons-nous faire ensemble ?
Identifier la cause de vos problèmes de fond, guérir vos traumas et faire de vos blessures une puissance
Accueillir et libérer vos émotions pesantes, devenir mature émotionnellement, arrêter les situations inconfortables et passer de la douleur à la douceur de la paix intérieure
Vous relever lors de la traversée de vos challenges et transformer vos douleurs en quelque chose de soigné, libéré, guéri qui vous sert
Reprendre confiance et gagner en assurance pour vous prendre plus en charge et gérer vos problèmes
Devenir résilient ou à développer votre résilience
Enlever les filtres, les carapaces, les rôles, mieux vous comprendre, en finir avec ce qui est chronique et voir les choses sous un autre angle
Débloquer vos difficultés relationnelles, dénouer les schémas nuisibles, vous délivrer de vos attachements et sortir de l’empreinte du poids du passé
Arrêter de tourner en rond dans vos difficultés, de vivre les mêmes scénarios dans votre vie et obtenir des réponses à vos questions.
La nouveauté de 2024 :un espace dédié aux couples.
Je vous partage le témoignage de l’un de mes clients Charles – Thérapie afin que vous puissiez ressentir l’énergie de cet espace :
« Merci Magali ce fût un moment de bonheur intérieur empreint de tendresse vraie reçue. J’ai été nourri de paroles qui réveillent la vie en la ressourçant, accompagné et pacifié. »
Ma proposition de coaching vous est destinée, si vous avez besoin d’une lanterne pour éclairer votre chemin afin de voir, comprendre, trouver des clés pour lever les obstacles et les freins présents dans votre vie personnelle ou professionnelle.
Je vous accompagne en coaching personnel ou professionnel durant 8 séances de 1h30 à 2h toutes les 2 semaines environ, soit une durée de 4 à 5 mois d’accompagnement afin de faire de vos difficultés de réelles opportunités.
Où allons-nous ensemble ?
Que ce soit au niveau personnel ou professionnel, je vous aide à :
Libérer vos blocages existants et lever leurs causes
Retrouver de la clarté sur ce que vous souhaitez et faire des choix
Changer de regard sur les situations que vous rencontrez
Apaiser les résistances aux changements, les peurs, le stress
Gagner en vitalité, aller de l’avant et passer à l’action
Rebondir avec élan et confiance et donner vie à vos projets et vos rêves
Aller d’un point A à un point B avec un plan d’actions concret
Développer votre capacité à vous poser les bonnes questions et trouver vos réponses et solutions à vos problématiques.
Chacune de mes séances comprend entre autres : un temps d’enseignement et de transmission en lien avec votre problématique et le traitement de l’un de vos objectifs définis en amont lors de votre séance découverte offerte.
À l’issue de chacun de nos rendez-vous, je vous envoie, par mail, les notes détaillées ainsi que des exercices, actions ou pistes de réflexion à explorer d’ici votre prochaine séance et reste présente auprès de vous, entre nos rencontres, par messagerie privée où vous pouvez m’écrire ou me laisser des messages vocaux pour me poser vos questions, me partager ce que vous vivez les défis comme les moments de succès et recevoir mes conseils et mes encouragements.
Nouveautés 2024 : mes services se déclinent à présent en coaching personnel et coaching professionnel. Nous décidons ensemble de l’orientation qui semble la plus adaptée à vos besoins soit un coaching personnel afin d’améliorer votre vie et vos relations, soit un coaching professionnel afin de dépasser certains des blocages qui vous empêchent de passer à une autre étape, même si tout reste étroitement lié. À l’issue de votre premier coaching personnel ou professionnel avec moi, pour ceux et celles qui ne souhaitent pas avancer seul(e)s et qui ont besoin d’être suivi(e)s un peu plus longtemps, je continue de vous accompagner, à la carte, selon vos besoins, en séance à l’unité. Par ailleurs, une dimension de mentorat est dorénavant incluse dans mes coachings.
Je vous partage le témoignage de l’une de mes clientes Nathalie L, Relaxologue – Coaching qui donne la tonalité de mes séances :
« Merci Magali pour ta présence et ton soutien. Merci d’avoir été là avec tes mots et tes questions qui résonnent encore en moi aujourd’hui. Je me suis sentie accueillie, écoutée, entendue, vue, soutenue et bousculée juste comme j’avais besoin de l’être. »
Et oui c’est aussi cela le coaching.
Si vous aussi vous êtes intéressé(e) comme Nathalie pour vous faire accompagner en coaching par mes soins : je vous offre votre première séance découverte d’une heure afin que vous puissiez me partager vos difficultés et challenges personnels et/ou professionnels du moment et voir comment je peux vous aider à trouver vos propres ressources. Une séance pour faire connaissance, gratuite et sans engagement durant laquelle je vous donne toutes les informations complémentaires, je réponds à vos questions et vous explique comment je travaille.
Cependant, pour mieux vous connaître en amont, je vous invite à renseigner ce formulaire afin que nous puissions, lors de votre séance découverte, nous concentrer sur l’essentiel pour vous.
Bien sûr ces propositions ne sont pas figées et peuvent évoluer au cours de l’année.
Où me retrouver/me suivre en 2024 :
🏵 Sur mon site internet où vous retrouvez l’ensemble de mes accompagnements, mon actualité ainsi que ma bio détaillée : www.magalimathe.com
💌 À travers ma newsletter “La Surprise” une lettre, gratuite, qui émerveille, étonne et vous inspire. Elle vient vous surprendre, à son rythme, dans votre boîte mail et pour tout abonnement vous recevez un cadeau de bienvenue en ce moment ma box “Retrouver la sagesse de votre coeur”, voici le lien pour la recevoir : https://magalimathe.com/#surprise
📖 Dans mon blog-notes contenant tous mes articles qui sont une lecture à laisser infuser et résonner en vous : https://magalimathe.com/blog/
Et sur les réseaux sociaux, dans lesquels je vous propose des pistes, des éclairages, des clés de compréhension afin d’ouvrir des portes vers le changement, vous pouvez me suivre à la fois :
Pour terminer cet article, j’aimerai vous partager ces mots du Dr Elisabeth Kûbler-Ross sur la posture d’accompagnant :
« Accompagner, c’est être ni devant, ni derrière, mais avec…
Accompagner, ce n’est pas avoir de projet pour l’autre, ni se mettre à sa place, mais simplement cheminer à ses côtés, s’engager.
Accompagner c’est être soi-même en face de l’autre, sans jugement, en toute confidentialité, confiant en la magie de la relation.
Accompagner, c’est conserver un regard de lumière sur l’autre, sûr de ses propres capacités. »
Si vous avez apprécié le contenu de cet article, je vous invite à le partager auprès des personnes qui pourraient être intéressées, autour de vous, par mon travail.
Avec joie d’être au service sur votre chemin et de contribuer auprès de vous, je vous dis à tout bientôt et vous remercie chaleureusement pour votre temps passé à mes côtés.
Je suis très heureuse de vous retrouver autour d’une thématique que j’affectionne particulièrement à savoir « La vulnérabilité ».
Alors pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis Magali Mathé et je suis thérapeute et coach certifiée. J’accompagne les individus et les groupes vers une vie plus en amour, en paix et en joie.
Pour cela, je les aide à passer de la douleur à la douceur et à faire de leurs difficultés des opportunités en leur permettant de se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles à la fois en individuel et en collectif, en présentiel comme à distance.
Dans cet article, vous trouverez un temps de transmission, d’enseignements, ainsi qu’un temps autour de différentes ressources.
Alors pourquoi j’ai choisi cette thématique ?
Dans une société de performances où l’on cherche à se protéger de tout, où l’on cherche la sécurité à tout prix alors qu’il n’y a pas plus insécure que la vie puisque chacun est appelé à mourir, où l’on tient à distance tout ce qui peut nous ébranler, de peur d’être blessé(e), dans une illusion de pseudo-contrôle, la vulnérabilité a peu de place et n’est pas bankable.
Par ailleurs, ce que je vois le plus souvent dans mes accompagnements que ce soit en thérapie ou en coaching, c’est beaucoup de jugement, envers soi et envers les autres. Et là où il y a jugement, il y a un manque de tendresse, de douceur, de rondeur, d’amour à cet endroit là.
Alors offrir un espace hospitalier au premier sens du terme, c’est-à-dire être en capacité d’accueillir chaque personne telle qu’elle est, là où elle en est, avec ce qu’elle est, quel que soit son visage, sans jugement est de l’ordre du miraculeux. Cet accueil inconditionnel est alors propice à laisser émerger de nouveau l’amour, la bonté, la compassion, la bienveillance, l’empathie aussi.
La vulnérabilité, c’est aussi les paradoxes d’un mental et ses histoires et d’un corps qui témoigne d’autre chose alors parler de nos chagrins, de nos faiblesses, de notre impuissance est une porte vers la réunification.
De plus, la vulnérabilité est ce qui nous relie tous et toutes dans notre humanité retrouvée, là où nous nous relions les uns et les autres dans la toile invisible de l’universel dans laquelle chacun et chacune peut se retrouver et s’identifier en tant qu’universel particularisé.
C’est ressentir cellulairement que la vie ce n’est pas moi, seul(e), ni à travers moi, c’est moi avec tous, c’est moi au sein de tous.
Alors la vulnérabilité, c’est quoi au fond ?
Tout d’abord la vulnérabilité vient du latin vulnus, vulneris qui signifie la blessure et vulnerare qui signifie blesser. C’est consentir à se laisser toucher par soi, l’autre, le monde, la vie, le divin autrement dit se laisser pénétrer par l’extérieur, par l’étranger, par la différence, ce qui implique une ouverture versus une fermeture.
Donc c’est devenir une coupe, un réceptacle, c’est-à-dire activer le principe féminin celui qui accueille, présent en chacun et chacune quel que soit notre genre.
C’est se prendre en compte dans toutes ses parts, dans tous ses reliefs, dans tous ses contours même les plus abrupts, dans tout ce qui couine, qui grince, qui grogne, qui aboie.
C’est ne pas se réfugier dans les émotions dite “écran” comme par exemple la colère alors qu’en dessous c’est la tristesse qui est présente cependant vous n’osez pas montrer votre vulnérabilité et du coup vous ne parlez pas de cette tristesse, vous l’évincez et la mettez de côté en laissant place à la colère qui agit en lieu et place de la tristesse.
La vulnérabilité, c’est ouvrir son coeur et ne pas avoir peur de la tendresse, cette qualité d’être à rencontrer en soi.
C’est s’agenouiller, c’est-à-dire oser mettre un genou à terre, en reconnaissant en nous que quelque chose est en train de plier et sentir qu’à cet endroit là quelque chose se fissure et s’ouvre à l’intérieur du corps. Dans cette posture où je m’agenouille là est le lieu de l’humilité, aller dans l’humilité de dire de soi.
C’est apprendre à écouter jusqu’à ce que la parole de l’autre ébranle, bouscule, renverse quelque chose en nous et ne pas chercher comment utiliser cette vulnérabilité pour servir quelque chose, sans chercher à se dominer, là où nous trébuchons, pouvoir le dire et être écouté et ne pas se sentir jugé.
C’est laisser à la personne la possibilité de se laisser toucher et d’amener encore plus de conscience dans ce qui se vit.
Car au fond la question de la vulnérabilité renvoie sur pouvons-nous vivre sans douleurs ? En effet, nous cherchons tous et toutes à nous en protéger cependant comme c’est en lien avec le mouvement de la vie, soit nous vivons et nous acceptons que la douleur fasse partie de l’élan de vie et qu’il y aura aussi des moments heureux, soit nous arrêtons de vivre pleinement car personne n’a trouvé la solution pour garantir une vie sans douleurs.
Prendre soin de la douleur, notamment pour ma part en tenant des espaces pour accueillir la vulnérabilité représente une des portes d’accès à l’espace du coeur afin de soigner, transformer, révéler les trésors humains présents en chacun et vivre, ainsi, plus en amour, en paix et en joie avec soi et les autres, dans cette ambivalence de la douleur humaine et de la beauté de la vie.
Donc, il n’y a rien à éteindre en soi, ni chagrin, ni tristesse, ni colère ; aller à l’encontre, c’est ne pas entrevoir le cadeau contenu dans chaque émotion et ne pas percevoir leur rôle spirituel.
Reconnaître ce que nous ressentons au lieu de faire obstacle, ne pas être le caillou qui entrave l’émotion, s’avouer vaincu, faible, se montrer dans ce que nous avons de plus petit sans le mépriser, de plus déglingué, c’est arrêter de faire semblant et aller rencontrer l’endroit en chacun qui est apeuré voire terrorisé par l’intimité et lâcher nos arrangements, nos stratégies afin de l’éviter.
C’est arrêter de défendre quelque chose, c’est renoncer au combat sinon nous passons notre vie dans la volonté et la lutte dans une tension intérieure permanente à contrôler, à lutter contre soi sans avoir de moments de relâchement, sans accepter son humanité qui permet l’abandon, l’adaptation et le mouvement de la vie versus la volition c’est-à-dire la volonté.
Alors stratégie de contrôle versus moment où on ne contrôle plus, à un moment il y a une brèche et l’invitation est de se laisser alors crucifier, je me laisse toucher dans mon humanité et j’accepte que ma condition soit imparfaite.
La vulnérabilité, c’est arrêter de jouer de façon distordue avec quelque chose au-dedans et retrouver le goût du vrai, du vivant et ne plus s’éloigner de soi, de sa singularité, de son unicité.
C’est parler de soi, pas sur l’autre, ni de l’autre.
Oser la vulnérabilité, c’est s’autoriser à récupérer les qualités qui sont dans l’ombre. Quand je dis dans l’ombre, c’est juste que nous n’avons pas encore mis de lumière à l’intérieur sur les qualités derrière cette vulnérabilité alors c’est vécu comme séparé en nous, et le chemin est de redonner leur vibration originelle à ces qualités.
Après on se rend compte aussi que quand on ose parler vrai, être authentique avec ce qui est là pour nous, l’autre est inspiré pour nous offrir la réciproque parce qu’il goûte la valeur du vrai et la valeur du vrai c’est simplement la réalité on peut s’appuyer sur quelques chose qui semble réelle et on arrête du coup des formes d’illusion entre nous.
La puissance de la vulnérabilité, passe à travers la sensibilité du ventre alors vous connectez la puissance et on voit la différence entre la violence et la puissance pour cela on a besoin de la sensibilité et de la fluidité. La fluidité amène à la puissance, sentez qu’il n’y a pas trop de dureté en fait c’est enveloppé d’une énergie d’amour et du coup ce n’est pas dur comme peut l’être la violence.
La vulnérabilité est une couverture et derrière vous arrivez à la véritable qualité de détermination, de puissance et de positionnement. Cependant, pour pouvoir descendre dans la vraie puissance et la détermination, cela demande la fluidité émotionnelle, cela demande d’avoir accès à l’énergie du bas dans le corps, par le ventre cela veut dire qu’à un moment on se réconcilie avec la sensibilité parce que sinon, ce n’est que de la dureté, il y a une exigence qui est là mais sans coeur et sans sensibilité. La véritable puissance est alliée d’une enveloppe de compréhension de lien avec soi et avec l’autre, du coup on peut être puissant et en lien.
La vulnérabilité, c’est une traversée dans laquelle nous sommes invités à quitter les masques sociaux, le contrôle, la rigidité, tout ce qui cherche à tenir à distance notre fragilité.
D’ailleurs j’avais créé il y a quelques années un atelier que j’avais nommé “La traversée” dans lequel chacun, chacune pouvait se dire à travers les deuils, les ruptures, les zones de turbulences qu’il traversait dans sa vie afin de passer de la noirceur, de la douleur à la lumière, à la douceur.
RESSOURCES/PRATIQUES :
Alors pour aller sur ce chemin vers cette puissance de la vulnérabilité, je vous partage plusieurs clés, pratiques détailléeset ressources. Elles ne sont pas dans un ordre hiérarchique mais forment un tout façon puzzle.
# S’asseoir avec :
Avoir un temps pour s’arrêter, s’asseoir avec soi-même et écouter ce qui est à l’intérieur quel que soit sa couleur agréable ou désagréable à ressentir, sans ruminer, sans se maltraiter, ni se juger, ni s’enfermer dans la terrible histoire qu’on se raconte de soi-même que nous devrions être plutôt ceci ou cela.
Et dans cette reliance intime, reconnaître ce qui nous touche, nous impacte, voir en conscience les coques aussi qui se sont accumulées autour de notre coeur pour les apaiser, les soulager, les libérer en nous autorisant la présence à ce qui est sans distinction et pleurer, pardonner afin d’ouvrir notre coeur de nouveau.
Se laisser malaxer, parfois ébranler, trembler et dans cet inconfort sentir qu’il y a la porte du coeur qui s’ouvre, qui peut se soulager, s’apaiser, être plus en paix. Qu’à cet endroit où nous descendons dans nos blessures, dans nos profondeurs que nous pouvons embrasser, contenir, chérir, nous sommes soutenus.
Que nous pouvons panser, réparer, soigner, restaurer nos blessures.
# Reconnaître nos blessures :
C’est-à-dire arrêter d’être orgueilleux à cet endroit là en nous qui donne illusion auprès des autres en masquant blessures, fragilités, douleurs, souffrances.
C’est à dire ne pas :
cacher
évacuer
minimiser
refouler
faire un gros déni
sur nos blessures car tout ce à quoi nous résistons, persiste voire s’amplifie.
Un des bouts du processus de transformation, c’est apprendre à reconnaître les endroits où nous avons été blessé(e)s car c’est alors dire oui à des choses qui ont reçues des non à l’extérieur alors l’amour peut circuler de nouveau et ses parts en nous peuvent se relâcher et s’apaiser.
Reconnaître nos failles, notre fragilité, de ne pas chercher à nier, à minimiser, à être complaisant vis-à-vis d’elles mais simplement faire de la place en soi pour accueillir. Je reviens à cette idée du réceptacle, en faisant confiance dans le processus que si nous laissons la place aux ressentis sans nous laisser rattraper par nos stratégies de survie alors non seulement nous allons pouvoir ressentir de l’apaisement car quelque chose en nous va commencer à se dissoudre, à fondre et nous allons réintégrer ses parts de nous qui même si elles n’ont pas notre préférence, si elles sont moins aimées en nous, alors là se trouve le trésor de l’ouverture du coeur afin que nous puissions apporter tout notre amour à cet endroit là qui en a le plus besoin et devenir compassion, empathie, bienveillance, bonté pour nous-mêmes. Et dans ce processus alchimique de face à face avec nous-même où nous osons nous mettre à nu, nous dévoiler, le voile de la peur peut se lever et cela agit comme une porte qui s’ouvre en nous qui nous permet de nous sentir alors plus complet.
Dans ce chemin où nous osons notre profondeur, nous touchons aussi notre hauteur, notre grandeur et notre splendeur.
Nous cessons les masques, les rôles, les images de façade et nous arrêtons de minimiser l’impact de la blessure cependant bien sûr retourner à cet endroit là en nous douloureux est souvent associé au fait de prendre un risque et à la peur, surtout, d’être blessé de nouveau.
Par ailleurs, ressentir l’intensité émotionnelle est souvent vécu comme inconfortable car cela peut donner lieu à des peurs comme celle d’être débordé(e) aussi par les émotions et je reviendrai sur ce point ultérieurement.
Alors, en réintégrant ses parts de nous, en leur témoignant notre amour cela peut aussi nous amener à changer nos modes de fonctionnement et nous faire perdre pied car si notre identité s’est construite sur ses blessures alors la question : est qui suis-je si ses blessures ne sont plus aussi fortes dans ma vie ? Et souvent nous avons peur de récupérer cette énergie libérée car nous ne savons pas quoi en faire et nous ressentons que c’est dense.
# Sortir de la croyance vulnérabilité = faiblesse
Nos blessures sont souvent ressenties comme des fragilités parfois dont on a honte cependant cette croyance vulnérabilité = faiblesse entretient l’idée qu’il y a un risque, un danger à oser cette vulnérabilité et active des peurs qui selon vos croyances vont s’enraciner par exemple dans la peur de mourir, d’être livré à l’autre, d’être exclu du groupe, pointé du doigt, ridiculisé, humilié etc…
Or nos blessures sont de l’or. Elles sont le terreau fertile à l’ouverture du coeur et à l’amour inconditionnel même si dans l’instant elles n’ont pas notre préférence du point de vue de la personnalité et qu’ils nous est difficile au creux de la douleur de percevoir encore le cadeau, le trésor qu’elles contiennent..
#Les émotions :
Rester connecté(e) à sa respiration dans son ventre et rester grand(e) et large avec ses émotions dans le haut du corps pour accueillir pleinement les émotions qui se présentent et pouvoir se dire je t’aime, juste accepter ce que je suis dans l’instant présent.
Se respecter, être doux avec soi et les autres, aller vers la tendresse, avoir confiance en notre amour, recevoir l’autre de l’intérieur même si ça poigne fort et voir la partie en souffrance chez nous et par l’accueil de ses émotions, voir en même temps la partie en plein chez nous qui souhaite vibrer.
# Devenir son propre contenant :
Apprendre à devenir son propre contenant, c’est-à-dire à se comprendre se prendre avec et être en capacité de contenir son émotionnel quel que soit ce qui est : colère, peur, tristesse, chagrin, être là pour soi, ne pas se lâcher la main et quelque soit l’âge, on accompagne le petit, le moyen, l’ado en soi.
Ne pas remettre son pouvoir aux autres en se contenant, c’est-à-dire d’être capable de et donc d’avoir une autonomie aussi.
Se contenir seul(e) et ne pas aller chercher tout de suite le soutien à l’extérieur. Nous avons besoin de soutien mais pas de soutien qui vient remplir notre vide mais du soutien qui encourage, qui donne la main, se donner d’abord la main à soi, savoir ce que je souhaite pour moi et donc décider de ne pas aller chercher le soutien à l’extérieur.
Remercier ses parts gardiennes qui nous ont sauvées la vie à un moment donné mais aujourd’hui, on peut leur dire que nous souhaitons aller vers la douceur et aller vers ce qui nous meut sans danger.
Donner de la compassion à cet enfant, le rassurer, rester avec, se contenir c’est ne pas laisser tomber cet enfant, c’est ne pas démissionner en étant doux avec toutes ces parties de nous, en embrassant tout ce qui vient.
L’émotion va agir à la fois comme un décapsuleur en perçant la coque du coeur et comme un élévateur pour accéder à la partie lumineuse qu’elle contient et qu’elle révèle en vous.
Et quand c’est trop difficile à supporter : la rédemption, se rendre à l’univers comme par exemple en ouvrant les bras debout et dire là je n’y arrive pas, j’ai besoin d’aide. Je peux témoigner que cela peut durer plusieurs heures, plusieurs jours, plusieurs mois notamment lorsque j’ai accompagné mon père jusqu’à son dernier souffle.
# Le son et le mouvement :
Vous pouvez exprimer aussi cette vulnérabilité en mouvement et en son. Vous accompagnez alors ce qui est dedans et sentez alors si cette ouverture avec le son et le mouvement vous aide.
Et aller dans tout ce qui vous aide, s’il y a une partie qui est résignée vous pouvez exagérer la partie résignée, c’est cela on perd toute sa puissance, on n’y croit plus, on croit plus qu’on a des ressources en nous, là on s’abandonne c’est normal on traverse tout cela et on sent qui on devient quand c’est comme cela et sentir ce qui se passe en dessous et là-dedans on pourrait y rester une éternité car c’est la partie dépressive et je renonce et je peux y rester dix ans en fait et sentir comment on peut switcher à la tendresse si c’est ce qui vous aide au départ et sentir derrière quand on ne reste pas scotché(e) à une énergie, sentir de nouveau sa puissance naturelle et compatir dedans avec sa douleur et rester avec.
# L’auto-empathie :
L’auto-empathie s’amener une appréciation, une empathie, une compassion, un encouragement, une tendresse à soi-même à chacune des parts en nous ça peut être un sourire de tendresse, des mots bravo bravo ou encore je suis désolée je t’étouffe et puis vous prenez un temps pour sentir vos besoins de quoi avez-vous besoin à ce moment là, au creux de la vague ?
# La pratique du dedans/dehors :
Pour les personnes qui redoutent le flot des émotions et leur intensité, cette pratique vous permet de prendre petits bouts par petits bouts l’émotion.
Le but en fait c’est de descendre dans le besoin et la qualité derrière ce qui est vulnérable : quel est le besoin derrière, la qualité derrière, quelle est la qualité d’être et non de faire, quel est le rêve derrière ?
Alors comment ça se passe ? Vous pouvez le faire seul ou à deux : on fait un pont avec notre réalité, on va prendre une situation avec laquelle on n’est pas satisfait(e), où on est activé(e), où on est déclenché(e) et on nomme le contexte en deux mots.
Cet exercice n’est qu’un prétexte pour apprendre nos besoins et rejoindre nos besoins, et vous dîtes ou vous vous dîtes où ça vous touche, où c’est dans le corps et vous mettez les mains dessus et vous laissez l’émotion sortir s’il y en a une et si cela devient un drame sec ou mouillé ou si ça bloque au lieu d’aller dedans, vous allez dehors. Je m’explique : vous décrivez de manière très factuelle quelque chose que vous avez dans votre champs de vision jusqu’à ce que toute votre attention soit dehors.
Lorsque c’est le cas, vous revenez à votre zone sensible et vous vous demandez mais de quels besoins et quelles qualités ça vient parler ? Car tant qu’on ne les connecte pas ; on est bloqué dans la partie émotionnelle.
Alors la posture de celui qui exprime : on relâche les mâchoires, on ouvre, on accueille l’émotion qui monte.
Si vous le faîtes à deux : une fois que la personne a parlé, vous la laissez autonome, vous ne la touchez pas pour lui permettre d’aller dans ses profondeurs.
Et puis, en solo ou à deux, vous goûtez à la fin ce que cela fait de vous rejoindre vous dans un besoin ; puis si vous êtes à deux après vous pouvez inverser les rôles.
Ca permet de changer de point de vue et de perspective. Quand on est dans l’émotion fortement, à un moment ouvrir les yeux et décrire factuellement ce qu’il y a au dehors ça permet au mental de se concentrer sur autre chose.
Et une fois que la coupure est faite avec l’émotion vous revenez dans votre respiration dans l’émotion afin de descendre en vous pour mettre en lumière : la dualité entre le vouloir être vs la résistance via ce que je suis c’est-à-dire la charge qui souhaite et à contrario la partie qui résiste en soi. Tant que les deux parties sont en opposition, cela maintient l’identité dans laquelle on s’est réfugié.
Être conscient de l’ombre et si on se voit le faire, être honnête et se dire et si moi on me le faisait je n’aimerai pas en fait, pour se détacher de cette part d’ombre et aller vers la partie lumineuse de la sortie des stratégies que nous avons mises en place.
# Reconnaître son impuissance :
C’est quoi qui hurle dedans ? C’est quoi le bout qui est tellement impuissant, face à quoi vous avez tellement renoncé ?
Qu’est-ce-que ça remue chez nous ? Qu’est-ce-qui se passe ? Qu’est-ce-que ça touche ? D’accepter d’aller jusqu’au bord de l’impuissance et à ce moment là on se rend mais on ne refuse pas cet endroit là.
Tant qu’on l’évite, on passe à côté du message et le message c’est qu’il y a une porte à cet endroit là, un endroit qu’on ne contrôle pas à l’endroit de cette impuissance et au lieu de laisser agir cette impuissance comme ascenseur en nous pour révéler une autre partie en nous, on se bat contre l’endroit de la porte et c’est là que si vous ouvrez avec la douleur, la détresse, vraiment c’est je te donne cela et c’est pas en mendiant, c’est juste j’accepte de l’offrir complètement.
C’est donner cette trouille, ce désespoir, donner cette douleur et puis aimer l’endroit de cette impuissance et à cet endroit là qu’est-ce-que ça dit, quel est le message ? S’ouvrir, s’ouvrir et recevoir, rester grand et large avec cela et observer les super stratégies de sauvegarde que nous avons mises en place et se rendre compte que nous avons peut être d’autres choix possibles maintenant.
Vous pouvez vous demander : est-ce que je me comporte en tant qu’adulte ou est-ce que je me comporte comme ci ou comme ça à cause de ces stratégies de survie qui m’enferment en fait.
Et si besoin, demander de l’aide autour de vous tout en restant grand(e) et large, ce qui permet la verticalité ; rester grand(e), ouvert(e), sensible, authentique sans chercher à se faire prendre en charge sous une forme ou une autre, rester dans la présence, la communion et sentir la connexion avec soi.
Laisser aller les sensations, revenir dans son corps, ne pas démissionner de son corps, rester avec lui. Vous êtes le gardien de votre corps, rester avec lui, respirer, rester avec vous, et prendre bout par bout comme sentir la détresse maintenant, puis sentir la douleur, rester avec vous, rester avec la détresse pure sans drama, et puis un autre bout être complètement démuni(e) et amener de la douceur à cet endroit là.
Et voir comment on peut être simple avec l’impuissance. Souvent il y a de la peur derrière et on dramatise cette impuissance surtout quand on est un contrôlant, et puis parfois on dit juste je n’ai pas le contrôle je suis impuissant(e) et je suis fragile et avec mes racines, ma tendresse je vois simplement le scénario.
Souvent on peut trasher cette partie qui n’y arrive pas en nous et là on amène de la tendresse, parfois dans la victime on rajoute une couche de résignation, rester simplement à l’endroit de la fragilité pure et sentir ce qui vient dessous ou derrière.
Les endroits où on se sent incapable, impuissant(e), petit(e) parfois on met plein de réactions à l’impuissance on n’aime pas l’impuissance, on dramatise, on reste collé(e), à cet endroit là or là où j’épouse l’impuissance n’est qu’une étape.
Et si on ne rajoute rien et que c’est juste simple, à ce moment là on peut demander depuis le bon endroit les bonnes forces. C’est Sanson qui dit à Dieu donne moi la force une dernière fois et qui détruit le temple or bien souvent on se coupe car on a interprété puissance = violence.
La voix de l’impuissance pour les contrôlants c’est lâcher le je veux et j’accepte de le sentir et je demande qu’on me donne les ressources à cet endroit là mais cela suppose d’être en lien avec soi et avec plus grand que soi.
C’est le pas de la foi vous faîtes le pas et vous verrez à un moment donné vous lâchez parce que vous savez que c’est juste et vous tenez la main à l’endroit qui ne contrôle pas et qui se dit qu’il va disparaître, mourir… s’écrouler.
Si vous enlevez votre cuirasse, vous vous sentez dépouillé(e), le contrôle habituel lâche pour oser un endroit vécu comme hyper dangereux et en terme de lien ou de dépendance saine, accepter de vous faire aider, soutenir par des personnes sincèrement aimantes avec lesquelles vous pouvez vous montrer fragile en vous assurant que si vous vous ouvrez, l’innocence qui refait surface en vous, l’autre ne va pas s’en servir ; c’est-à-dire rétablir l’innocence avec un gardien dedans pour ne pas remettre l’innocence à certaines personnes qui pourraient l’utiliser. Et si vous ne ressentez pas si c’est oui ou non avec une personne pour oser dire, vous confier, reculez pour sentir, mettez de la distance, et ralentissez.
# Amener de l’équilibre à la force :
A un moment donné si vous tenez tout le temps par la volonté vous avez besoin de relâcher, prendre le temps d’être passif(ve), de se déposer, de recevoir pour rééquilibrer, laisser de la place à cela aussi particulièrement pour les personnes qui font les forts tout le temps, c’est usant.
# Retrouver le rêve profond :
Dans cette vulnérabilité, nous permettons la purification, la communion, la guérison de faire son oeuvre, je suis là, je suis là, je t’accueille, je m’accueille, dans ce que je suis venu ré-aligner à l’intérieur de moi, dans mon chemin de vie, ré-aligner en profondeur, retrouver mon axe, retrouver mes valeurs profondes, retrouver mes rêves.
Retrouver le rêve profond qui est derrière ces douleurs, derrière ces pleurs, derrière ces peurs, derrière ce qui nous touche et aller vers.
# Sécuriser son coeur :
Accueillir la tristesse et le fait que nous ayons mal dans notre corps, dans notre coeur, et respirer.
Sécuriser son coeur en mettant de la sécurité dans son coeur, voir comment lui amener tout doucement de la sécurité dans ce coeur comme avec de la douceur, une sécurité à l’intérieur de soi dans le réceptacle de votre coeur, ouvrir son coeur, ouvrir très large et sentir pleinement ce qui est touché et honorer cette qualité et goûter combien c’est tout précieux en fait à l’intérieur.
Alors ça nécessite de savoir :
quand remettre de la distance
quand refermer la porte du coeur
avec qui s’ouvrir.
C’est essentiel particulièrement si vous avez beaucoup de porosité avec les autres et nettoyer aussi les relations qui agissent comme du poison dans votre vie.
# Avoir une équipe piou piou : Avoir autour de soi une personne ou des personnes qui peuvent nous chanter des chansons, nous écouter, nous accueillir dans leur bras qui nous demandent qu’est-ce-qui te nourrirait. Et on voit quand on est autonome ok pas besoin et quand c’est la débâcle complète lorsqu’il y a des instants extrêmement fragiles c’est-à-dire quand on est à fleur de peau pour tout alors vous pouvez vous tourner vers une personne ressource pour vous.
# Accueillir l’amour :
Accueillir l’amour immense que nous sommes. Cet amour que nous donnons à tous, nous le donner à nous-même, s’ouvrir à l’amour et honorer qui nous sommes, tout ce que nous avons traversé, tout notre courage et nous donner plein d’amour et grandir en résilience, dans notre capacité à faire avec le chaos.
Et parfois nous avons dû débrancher pour une question de survie et nous sommes en train de renaître comme quelqu’un qui a fait de l’apnée en reprenant une grande respiration d’amour dans l’expression de notre vulnérabilité.
# De l’abandon à l’abondance :
Lorsque nous souffrons de la blessure orale d’abandon, la résilience de l’abandon c’est je ne m’abandonne pas, je ne me lâche pas la main, je ne me quitte pas. Alors à cet endroit il est possible de vivre l’abondance du lieu en vous où c’est vide et où nous nous perdons dans l’autre voir comment vous vous sécurisez à cet endroit là, comment vous pouvez continuer de rester et d’ancrer dans votre alignement.
Laissez vous féconder à l’endroit de la limite de je ne sais pas, je n’ai pas les moyens donner tout pour recevoir.
À l’endroit où je m’abandonne à ce qui est, je me mets en don c’est cela la signification de l’abandon, j’ouvre mon coeur et je trouve alors un lieu d’abondance.
# Faire offrande :
Comme chanter pour augmenter les fréquences de nos coeurs de l’espace de guérison, on cherche à l’intérieur de nous la partie de notre être qui a envie de chanter cela depuis les profondeurs et qui offre, c’est une offrande.
# La gratitude :
C’est une autre façon d’ouvrir le coeur.
# La bénédiction :
Sentir que lorsque nous partageons notre vérité, oui parfois ça risque d’être pluvial alors à un moment si ça coule on laisse simplement couler, comme la Vierge qui pleure avec l’humanité.
Il y a la partie de nous qui est dans la compassion qui pleure avec les autres parties, il y a beaucoup de densité et on essaye de la rendre plus malléable, de l’alléger mais ce n’est pas des pleurs de drame, on ramène du lien, de l’amour, de la lumière à cet endroit là.
C’est cette présence en conscience : qu’est-ce-qui vient à notre conscience, qu’est-ce-que notre conscience nous amène, nous montre ?
Et c’est la partie en nous qui veut apprendre jusqu’à ce que ça fasse clic ok à ce qui se présente et qu’on réponde on est là et la conscience fait son oeuvre ainsi que la conscience collective qui fait son oeuvre aussi.
Les mémoires vont monter toutes seules si vous faîtes de la place en vous, si vous ne récupérez pas avec le mental ce qui est, et la conscience envoie tout ce qu’il faut éclaircir avec tendresse et présence et là on est dans l’humilité de on ne défend rien, et c’est dur de ne pas défendre et on l’offre à la vie.
Dans l’humilité je l’offre au grand océan à plus grand que moi « aide moi » aller à l’endroit de l’impuissance à cet endroit je reste ouvert et je donne au grand océan, retourner vers soi, et soit vous prenez dans vos bras la partie douloureuse, blessée etc et vous lui dîtes « Je suis avec toi, je suis là », soit vous offrez à l’univers, au grand océan, à plus grand, en reconnaissant votre impuissance et votre vulnérabilité.
Si c’est dans un moment partagé de vulnérabilité : vous pouvez demander à la personne de quoi a-t-elle besoin, qu’est-ce-qu’elle a envie de recevoir, et vous vous laissez fondre, en visant plutôt la lenteur et la profondeur, bénissez ce qui est là, je bénis ce qui est là, à l’intérieur de moi, à l’intérieur de l’autre, à l’intérieur de la vie sans avoir rien à faire, juste à être présent et s’offrir de la tendresse et vous intégrer et célébrer l’énergie de vie retrouvée.
# Remettre à plus grand que soi :
Je me laisse toucher par une émotion et à un moment je la remets à plus grand que moi. Se diluer dans quelque chose de plus vaste car on se prend pour des gouttes alors que nous sommes dans un océan. La vulnérabilité c’est la goutte qui descend dans l’océan je suis la goutte qui se fond dans l’océan et pour l’instant je ne sais pas faire autrement et on ne rajoute rien.
Sur un plan énergétique, on peut s’appuyer dessus je te l’offre, je te le remets : c’est une expérience d’humilité dans ma condition humaine.
Si vous avez besoin d’offrir à la terre, vous offrez à la terre mère et si vous avez besoin d’offrir au ciel, vous offrez au père ciel et vous imaginez le chemin de la terre mère qui accueille tous les êtres, laissez-la vous aidez, permettez lui de vous aimer.
Trouvez un espace pour communier avec la terre mère et prendre le temps de rentrer en dialogue avec elle. Lui déposer ce qu’on a besoin de lui déposer, lui faire sentir ce qu’on a dans nos coeurs, sentir comment elle prend soin de nous et comment on a envie de prendre soin d’elle. Et s’il y a quelque chose qui est désolé juste de dire je suis désolé, de sentir comment elle nous porte, nous aime, et en retour lui témoigner notre filiation.
Et quand c’est fait vous retrouvez votre espace personnel vous avez communié avec elle puis vous vous tournez vers l’esprit, la connexion à la conscience, à la lumière, à l’esprit pur et de nouveau vous entrez en communion et vous sentez ce qui se présente dans votre coeur.
Dans ce lien ou ce non lien, je suis là, je suis là, qui est en lien avec la terre mère qui nous porte, le pur esprit, retournez vers vous et quelque soit les âges qui se présentent, vous apportez votre amour et vous voyez toutes les parts qui cheminent vaillamment et vous les honorez, vous les choyez et parfois vous leur demandez pardon aussi.
Alors comment on fait pour remettre à plus grand que soi ?
Vous pouvez vous mettre en position accroupie avec les mains qui touchent le sol et donner : tout ce qu’on a les peurs, les fragilités, les chagrins, les colères on le remet à la terre. Vous pouvez d’ailleurs le faire en étant en face de quelqu’un à qui vous avez quelque chose à dire, c’est une façon de vous donner, de vous apporter de la sécurité aussi.
Le corps est fort. La terre nous a donné un corps puissant et on dit à la terre : « merci de me porter, de me doter des ressources, de me soutenir » et quand on se relie à elle, ça nous donne de l’ancrage, de la stabilité. Elle nous donne sa force et si ça circule pas assez en étant accroupi(e), vous pouvez vous mettre debout genoux déverrouillés et vous laisser traverser par ce qui est en restant bien dans votre alignement, bien dans vos talons, bien dans votre ventre en respirant à partir du bas et en restant grand(e) dans le haut du corps.
Dans l’expression de la vulnérabilité, à un moment donné vous pouvez accéder à plus large en vous adressant au Père et à la Mère universels. Nous sommes des enfants divins, dans la partie vulnérable je suis petit, je n’y arriverai pas. Quand on y croit, on se coupe de notre créativité et de notre abondance c’est à dire qu’on oublie d’aller à cet endroit de la remise à plus grand que soi où vous demandez des ressources et vous demandez à votre partie qui est liée à l’abondance de l’univers de l’aide, du soutien.
# Livres :
Pour les personnes intéressées particulièrement par le sujet de la vulnérabilité, vous pouvez retrouver cette thématique dans les livres de Brené Brown qui en a fait une de ses spécialités.
Un petit livre aussi mais non moins efficace que j’aime beaucoup « Le chevalier à l’armure rouillée» de Robert Fisher que je vous recommande également qui traite de se délester de ses armures qu’on a mises pour survivre qui au fur et à mesure nous encombrent et nous enferment.
# Un film :
Un film touchant et émouvant «Salam» qui signifie paix en arabe de Diam’s.
Pour terminer cet article, ce qui compte : c’est être avec. Plus on peut être avec dans la présence, la bienveillance, c’est je suis là, je te vois, je te sens, et je t’accompagne et le plus possible rentrer dans l’attitude, instaurer le réflexe, à cet endroit là je m’ouvre aux ressources qui pourraient m’aider vraiment à alchimiser cette partie là de moi.
Sachant que tout(e) seul(e) des choses fortes ça nous paraît compliqué à transformer car c’est souvent des questions de survie. Alors debout et aimant(e), on le regarde de plus en plus.
N’ayez pas peur d’oser la vulnérabilité car c’est faire vibrer votre humanité qui peut alors vibrer avec l’humanité des autres.
Et vous n’avez pas à choisir entre le guerrier, le fort vs le vulnérable, ce sont les deux faces de la même pièce. Vous n’avez pas besoin de faire de déni sur ce que vous vivez. Il n’y a pas de courage sans vulnérabilité, être vulnérable, c’est accepter le risque émotionnel lié à l’exposition.
Vous êtes fait d’amour ne vous en privez pas.
Pour conclure, je dirai que la vulnérabilité qui s’expose, c’est La puissance assise.
En résumé :
En 1 – J’accueille ce ne sont que des informations quelque soit ce qu’on me dit et qui me le dit et qui provoque chez moi une réaction, voir où ça vient me toucher, qu’est-ce-qui se passe quand je reçois cette information en moi et j’en prends la responsabilité, quel est le besoin qui n’est pas nourri en moi ?
En 2 : Oui il y a cela qui me traverse mais je suis assise sur mon postérieur, je me laisse traverser mais reste dans mon axe ou alors on se remet dans le programme de la machine à laver.
Et j’aimerai vous proposer la lecture d’un texte intitulé « Sourire à la peur» de Chogyam Trungpa qui dit :
« L’art du guerrier,
C’est d’être très tendre, sans peau, sans tissu, tout nu et à vif.
C’est être gentil et doux.
On a renoncé à endosser une nouvelle armure,
On a renoncé à se constituer une couenne dure.
On est prêt à exposer au monde sa chair nue, ses os et sa moelle. »
Je vous souhaite de beaux moments de vulnérabilité.
Magali
Photo : Magali Mathé
# Voir le replay du live Instagram :
Retrouvez dans cette vidéo, le replay du live que j’ai donné sur mon compte Instagram @mathe_magali sur lequel vous êtes le, la bienvenue si vous n’êtes pas encore abonné(e), bonne écoute.
Je suis très heureuse de vous retrouver autour d’une thématique qui me tient particulièrement à coeur « l’importance d’avoir une hygiène mentale ».
Alors pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis Magali Mathé et je suis thérapeute et coach certifiée. J’accompagne les individus et les groupes vers une vie plus en amour, en paix et en joie.
Pour cela, je les aide à se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles et à faire de leurs difficultés des opportunités, à la fois en individuel et en collectif, en présentiel comme à distance.
Pourquoi j’ai choisi cette thématique ?
Pourquoi est-ce important d’avoir une hygiène mentale afin de veiller à notre santé mentale ?
La difficulté que je retrouve dans mes accompagnements en thérapie et en coaching, c’est que le mental n’est plus le premier ministre du coeur mais qu’il a pris la place du coeur et qu’il agit comme roi dans nos vies alors le chemin que nous faisons, ensemble, avec mes clients, mes clientes, est de replacer le mental en tant que serviteur du coeur.
Par ailleurs, j’observe beaucoup de confusion, un manque de clarté mentale qui peut avoir pour conséquence notamment la difficulté à prendre une décision.
De plus, dans toute maladie psychique, 50 % du problème vient du cerveau donc ça vaut le coup d’aller regarder cela.
Alors il y a la National Science Fondation en 2005 qui a publié un article sur les pensées humaines donc en moyenne nous avons 60.000 pensées par jour dont 97 % sont inconscientes. Parmi ces 60.0000 pensées, 80 % sont négatives, 95 % sont exactement les mêmes pensées que la veille. Autrement dit : nous tournons en boucle.
Alors, il y a quatre types de pensées :
des désirs : par ex j’ai faim, j’ai soif etc
la planification/l’organisation
les souvenirs du passé
et les jugements.
Chaque individu naît avec une force physique et psychique qui lui est propre qui sont de trois catégories.
Nous avons un mental qui peut être caractérisé de :
faible avec certaines caractéristiques
un autre qui peut être considéré comme modéré
et un autre qui est un mental fort
et suivant les événements que nous allons vivre dans la vie, notre mental ne va pas réagir de la même manière suivant qu’il est fort, faible ou modéré.
Nous sommes dans une société qui a une force mentale qui est très modérée. Donc suivant si vous avez une force mentale importante ou modérée ou faible, les difficultés, les traumatismes ne vont pas donner la même chose sur vous de la même manière que si vous avez un traumatisme physique suivant votre force et votre vitalité vous n’allez pas récupérer de la même manière, ni présenter les mêmes symptômes.
Et puis nous avons trois types de mental en dehors de la force qu’il a et les deux sont liés :
un type tamasique : c’est à dire la personne a très peu conscience d’elle-même, des autres et va somatiser des comportements en adéquation avec cette ignorance,
un type rajasique : ce sont des personnes focalisées sur leurs objectifs, le mouvement, faire des choses excitantes, passionnantes néanmoins sans une vraie connaissance de soi,
et un type sattvique : avec une bonne connaissance d’elles-même, des autres, de leur mode de fonctionnement. Une personne de ce type va beaucoup mieux récupérer qu’une personne tamasique qui a déjà un terrain fragile. Avec ces personnes dont le mental est de type sattvique, on retrouve une qualité plus lumineuse de l’esprit.
Donc dès qu’une personne présente un mental faible donc souvent un mental qui est facilement perturbable, qui s’attache à beaucoup d’objets extérieurs, qui a besoin de beaucoup de supports déjà on est sur un mental qui facilement peut développer un certain type de maladie comme la déprime, la dépression, l’anxiété, etc…
Quand une personne a une force mentale moyenne, elle vit un certain nombre de stress quotidiennement dont elle ne se rend même pas compte. De la même manière que vous avez des muscles et que vous pouvez porter un certain poids, vous ne vous rendez pas compte que vous faîtes un effort et bien quand une personne est en décompensation d’un stress post-traumatique par exemple, elle se rend compte alors en fait de tout ce que nous vivons et qui demande une légère adaptation mentale, émotionnelle etc, en l’occurrence la personne n’est plus en capacité de gérer cela donc elle est dans une très grande vulnérabilité et faiblesse et ça peut vraiment endommager sa vie.
La cognition c’est-à-dire la capacité à penser de manière normale est basée sur trois piliers :
en 1 : le fait de percevoir normalement ce qu’il se passe à l’extérieur de manière correcte
en 2 : cette perception, de pouvoir la comparer à votre carte mémoire
en 3 : puis ensuite de décider ce que vous faîtes
et c’est ce qui va être en difficulté lorsque vous avez des facultés cognitives qui fonctionnent mal lorsque le mental est affaibli et en particulier, l’équilibre des neurotransmetteurs qui permettent de penser et aussi d’avoir le moral qui vont être déséquilibrés et déséquilibrants pour la personne.
Dans les événements qui sont particulièrement déséquilibrants, j’en nomme quelques uns, il y a notamment :
la perte d’un être aimé
des pertes financières
les pertes sociales ex perte son cercle d’amis
la mort d’un parent
toutes situations de rejet ou d’abandon qui sont deux types de situations que l’être humain étant un animal grégaire qui donc vit en groupe le fait d’être abandonné par le groupe ou par une personne ou d’être rejeté par le groupe est quelque chose qui n’est pas facilement gérable pour nous, nous ne sommes pas conçus en fait ni pour être seul, ni pour ne pas fonctionner dans un groupe
les relations toxiques : des relations qui sont déséquilibrées où il y a une personne qui prend et une personne qui donne tout donc forcément pour la personne qui donne tout, elle va finir par se retrouver en difficulté et peut tomber facilement en dépression par exemple. En plus de prendre, la personne a une tendance à répondre par du négatif : c’est-à-dire toucher les points qui sont sensibles chez la personne en face qui donne tout donc ce qui va renchérir des blessures qui sont déjà existantes d’abandon, de rejet, de trahison, d’injustice donc un bon petit cocktail pour décompenser par la suite
tous les excès d’émotions fortes qui peuvent aboutir à une dépression que ce soit la colère, la peur, les excès de soucis, etc
le nombrilisme aussi : c’est-à-dire des personnes qui sont trop focalisées sur elles-mêmes et sur leurs soucis ce qui fait qu’il va y avoir une absence de relativité et qui va faire que la personne ne va voir que ses soucis, elle ne va pas être en capacité ni de relativiser, ni de remettre les choses dans un contexte parce que tout ce qui nous arrive c’est toujours recontextualisé par rapport à nous-mêmes et par rapport aux autres donc quand on se regarde que soit et donc dans les solutions envisageables s’ouvrir à l’autre en l’occurence peut être un réel traitement contre cette maladie qu’est la dépression par exemple que l’on retrouve particulièrement chez ces personnes
la violence physique
le stress post-traumatique : à un moment donné on pense qu’on va mourir, ce stress là est le plus important qu’un individu puisse vivre, le stress est dans une intensité maximum et c’est ce stress là qui va ensuite créer des dommages dans le système parce qu’en fait l’ensemble du stress que vous avez vécu ne peut pas être évacué d’un coup donc ça va créer des dommages au niveau cérébral et au niveau plus subtil de la sphère mentale de l’esprit.
Qu’est-ce que nous pouvons faire pour prendre soin de notre santé mentale ?
Alors bien sûr je ne vais pas vous donner une liste exhaustive cependant je vais vous communiquer différentes ressources afin que chacun puisse trouver des pistes à expérimenter pour lui-même.
Tout d’abord, il me semble important de savoir que dès que vous allez être trop fatigué, en hypoglycémie, en déshydratation, votre cerveau va être en difficulté : tout le travail qu’il a à faire de gérer l’ensemble des événements de votre vie, il va vous dire là je n’y arrive plus.
Du coup, vous allez avoir beaucoup d’émotivité qui va arriver, des difficultés à trouver des solutions aux problématiques qui vous sont présentées mais ce n’est pas forcément une dépression en tant que telle bien sûr ou une problématique c’est juste que votre cerveau n’y arrive plus et dès que vous redonnez du repos au cerveau ou que vous lui donnez la nutrition qui lui est appropriée ou encore que vous reboostez au niveau des neurotransmetteurs, les choses vont beaucoup mieux.
Quand une personne est ankylosée physiquement c’est-à-dire imaginons vous avez trop mangé par exemple votre cerveau fonctionne également au ralenti, et s’il fonctionne au ralenti il peut moins vous apporter des réponses et donc cela peut favoriser plus d’anxiété.
Dans tout événement traumatisant, dans tout événement difficile donner un sens allège énormément le mental que le sens soit vrai ou non d’ailleurs tant qu’il y a du sens le mental tient beaucoup mieux parce que notre mental est fait pour donner du sens.
Si on enlevait notre mental, nous pourrions vivre mais plus rien ne serait logique donc on donne au mental ce dont il a besoin et qu’il n’arrive pas à faire car le mental est en échec lorsqu’il n’arrive pas à donner du sens à quelque chose parce que c’est sa fonction première en fait.
Quelques maladies courantes qu’on retrouve en lien avec un mental affaibli :
le stress chronique,
l’anxiété,
la déprime,
la dépression qui est un moyen du système pour arrêter le stress permanent,
les idées suicidaires : idem c’est un moyen du système pour arrêter le stress permanent aussi,
différents types d’addictions pour compenser : les addictifs calment énormément le système nerveux dans un premier temps c’est pour cela qu’on en est addict entre autres.
Quelques caractéristiques en lien avec ce type de maladie :
– plus de motivation,
– le manque d’énergie,
– plus de capacité à avancer,
– plus de capacité à avoir de sensation de plaisir,
– plus de satisfaction,
– plus rien n’a de sens,
– il y a un brouillard mental,
– il peut y avoir une très forte agitation mentale,
– le sentiment d’inutilité,
– le sommeil perturbé comme le besoin de dormir tout le temps,
– un comportement autodestructeur comme avec des automutilations,
– pleurer sans raison aussi.
Alors quelles sont les pratiques, les ressources que vous pouvez mettre en place pour fortifier le cerveau ?
Les omega 3 très important pour tous les troubles métaboliques, dépression, baisse de moral, c’est une bonne nourriture pour le système nerveux que l’on retrouve dans les huiles de cameline, noix, colza, lin, chanvre. Ces huiles sont fragiles donc à garder au frais pour ne pas qu’elles se dégradent car elles sont sensibles à la lumière et à la chaleur, également ne pas les faire cuire donc vous pouvez en mettre sur vos plats après cuisson, dans vos salades par exemple. On retrouve également des omega 3 dans les petits poissons gras de type hareng, maquereau, sardine, anchois…
# Infusion de Tulsi (basilic sacré) + boutons de rose à boire en conscience. Elle favorise le discernement, l’intelligence du corps et de l’esprit, ça adoucit les émotions chaudes et ouvre le cœur. Bien sûr si vous êtes enceinte prenez l’avis d’un spécialiste.
# Des pratiques de vie saine :
À commencer par des choses qui sont cadrantes et en même temps très positives pour le corps comme le mouvement, la respiration, veiller au sommeil etc…
Garder des temps de récupération, de soutien, d’intégration, de méditation, de retrait, de silence, de repos, de contemplation, de relaxation.
# Pour sortir du mental et revenir au corps :
Comment passer de la tête au corps en un instant ?
Au lieu de dire je pense qui va être situé au niveau de la tête, demandez-vous qu’est-ce que je ressens ? Et vous pouvez sentir que votre conscience descend naturellement dans le corps alors exprimez-vous en disant je ressens… et dès que vous vous attrapez dans la journée à dire je pense ou ça me dit, prenez le temps de revenir dans l’espace du ressenti.
Vous pouvez revenir dans le corps également par exemple : – par l’art-thérapie : la danse, le chant, le dessin, l’écriture, la peinture, la musique…, – le sport, –le massage, – le shaking du corps : vous allez secouer le corps comme les animaux qui s’ébrouent, – le yoga : plutôt doux puisqu’on doit régler un excès d’élément air lorsqu’il y a un mental agité.
# Le son :
Comme l’écoute de sons binauraux qui vont favoriser la détente en passant des ondes bêta celles des activités courantes aux ondes alpha celles de la relaxation légère et de l’éveil calme, voire aux ondes thêta qui sont celles de la relaxation profonde, en plein éveil.
# Les mantras :
Un mantra c’est quoi ? Man ça veut dire = esprit en sanskrit et Tra ça signifie outil.
Donc un mantra c’est un outil qui permet d’agir sur le mental.
Un que j’aime particulièrement c’est le mantra au soleil le gayatri mantra d’une qualité très lumineuse à chanter par cycle de 3, dans l’idéal le chanter 108 fois. Si ce n’est pas possible choisir un multiple de 3 ça peut être 15, 21, 30, à pratiquer sur 21 jours si possible ça va aider l’esprit à récupérer.
Un mantra travaille sur le système inconscient en donnant des symboles, peu importe que le symbole soit dans une langue que vous ne connaissez pas ça fonctionne tout autant.
Le gayatri mantra : c’est le soleil qui est considéré comme le symbole universel positif de vie, tant qu’il y a du soleil tout va, il y a de la vie. Le soleil c’est l’âme, c’est aussi le feu digestif, la confiance en nous.
Il est indiqué pour tout le monde. Il est à réciter particulièrement au lever du soleil, en milieu de journée quand le soleil est au plus haut ou quand le soleil se couche.
Dans ses bienfaits :
il apporte de la clarté au mental, il est très sattvique car il fait partir l’être du plus grossier au plus subtil,
le soleil est la planète de l’âme la plus sattvique nous reconnecte à cette part divine,
le côté apaisement aussi,
permet de mieux voir le divin en l’autre,
il est recommandé contre la dépression notamment.
Les paroles sont les suivantes :
Om Bhur Bhuvaḥ Swaḥ
Tat-savitur Vareñyaṃ
Bhargo Devasya Dheemahi
Dhiyo Yonaḥ Prachodayāt
Deux traductions :
Nous invoquons le seigneur, source de toutes les bénédictions ce qui se trouve entre la terre et les cieux au-delà de nos perceptions, Savitur celui qui doit être vénéré, nous méditons sur la magnifique splendeur du divin qui inspire nos pensées à aller dans la bonne direction.
Puissions-nous demeurer dans l’énergie suprême qui est éternelle transcendantale radiante parfaite divine, puisse cette grâce divine nous guider sur le chemin de la justesse (ou de la vertue).
Liens pour le chanter :
Prendre de la distance avec vos pensées :
# Se poser de bonnes questions :
Comment gérer vos émotions au quotidien : accueillir juste les énergies sans les attacher à des pensées ni se raconter des histoires qui deviennent des croyances dans nos vies.
La question que vous pouvez garder c’est : quelle est l’histoire que je me raconte ? Afin de changer la narration pour enlever les cailloux qui bloquent le fond énergétique.
Une autre question qui peut vous aider : est-ce que cette pensée est à mon service ou pas ?
# Sortir de dramaland :
Prenez un instant pour identifier un événement inconfortable ou une situation challengeante que vous êtes en train de vivre.
Maintenant demandez-vous pourquoi c’est challengeant pour vous.
Observez votre énergie comment vous vous sentez quand vous vous connectez à pourquoi c’est challengeant pour vous.
Et maintenant vous allez reformuler dans votre tête vos pensées en commençant par :
« l’histoire que je me raconte en ce moment c’est que… » et observez la différence que ça crée en vous, est-ce-que vous percevez que ça crée une distance ?
Donc il y a plusieurs façons de le dire comme le film que je projette sur mon écran à l’intérieur…
Comme vous voulez, vous le formulez avec vos mots mais l’idée c’est de réussir à formuler une forme de distance avec ce que vous êtes en train de vous raconter à l’intérieur.
# The work :
Le travail de Byron Katie, une auteure et conférencière américaine qui enseigne une méthode d’auto-questionnement, pratiquez-la sur vous et naturellement les questions vont vous venir, vous vous demandez :
est-ce-que c’est vrai ?
si votre réponse est oui, demandez-vous : est-ce-que c’est absolument vrai ?
si votre réponse est négative : passez directement au point suivant :
comment vous vous sentez quand vous croyez cette pensée, qu’est-ce-que ça vous fait ?
et enfin vous seriez qui si vous ne croyiez pas cette pensée ?
Il y a une dernière étape, celle du retournement, qui demande un peu plus de pratique et donc voici une vidéo pour vous exercer.
# Développer l’intelligence :
Pour cela, tous les jours prenez un temps pour observer votre journée pour développer cette intelligence par exemple prenez cinq minutes le soir pour dérouler votre journée. Vous allez vous rendre compte qu’il y a plein de choses que vous faîtes de manière récurrente et parfois qui ne fonctionnent pas et pourtant vous les faîtes et les refaites tous les jours et en observant cela, cette observation permet de fortifier l’intelligence c’est-à-dire qu’il y a une espèce d’ombrelle au-dessus de nous qui prend plus conscience des choses qui perçoit mieux les autres aussi. L’intelligence c’est une capacité qui est au-dessus du mental en fait. Vous avez votre mental qui fait donc perception, mémoire et ensuite prise de décision ça c’est votre mental mais au-dessus vous avez une espèce d’ombrelle plus grande plus importante qui est l’intelligence qui est votre capacité à vous contrôler et à comprendre ce qui se passe réellement et à vous auto-corriger au fur et à mesure et ça ça se travaille. Et l’objet c’est justement en augmentant cette intelligence d’accéder au fait d’être heureux, de faire des choix qui sont corrects pour vous notamment. Donc en fait, lorsque vous augmentez cette intelligence, vous augmentez votre capacité de discrimination et de jugement donc c’est parfait lorsqu’on fait une analyse sur soi parce que ça permet de voir naturellement ce qui est et ceci sans aucun auto-jugement.
# Le journaling : c’est-à-dire l’écriture en vidant votre cerveau chaque jour.
Vous pouvez écrire deux pages en écriture automatique sans lâcher le stylo et le but vous écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Donc si vous ne savez pas quoi écrire vous écrivez je ne sais pas quoi écrire. Et à un moment il y a quelque chose d’autre qui va venir et ce sont les poubelles du cerveau c’est-à-dire c’est le matin dès que vous vous levez avant d’avoir allumé la radio, le téléphone, etc… C’est la première chose que vous faîtes quand vous êtes encore connecté(e) à la nuit. Vous allez laisser venir ce qui vient tout en sachant que vous n’allez pas le relire. Le but c’est que ce soit une poubelle sans analyse, sans retenue. J’ai remarqué que souvent, pas forcément tous les jours une fois de temps en temps, il y a comme une pépite, quelque chose qui sort où vous vous dîtes ça c’est une solution au fait de…. c’est un petit cadeau dedans. Donc pour ne pas s’arrêter en cours de route, vous le soulignez et vous le ré-écrivez dans votre cahier dans lequel vous consignez vos pépites d’or mais le cahier de pages matinales c’est un cahier que vous jetez en fait, vous le finissez puis vous faîtes une offrande avec si vous voulez et vous dites merci et vous dîtes au revoir.
Dans ce carnet vous devez pouvoir laisser partir ce qui doit partir sans jugement. Si vous vous dîtes que vous allez le garder vous allez moins mettre dedans ou si vous vous dîtes que vous allez être lu(e) ça met un filtre.
Il y a à la fois le côté poubelle nettoyage et parce que ça c’est vidé quelque chose d’autre peut arriver.
Il y a des jours où vous allez avoir envie d’écrire quatre pages et d’autres les deux pages seront dures.
# La pratique du jeûne mental :
C’est un outil de retournement vers la source.
Si vous le faîtes qu’une journée le faire plutôt le mercredi qui correspond à la planète Mercure qui notamment est le communicant divin, le messager de Dieu, pour communiquer avec les Dieux rien de mieux que le silence du mental agité ou vous pouvez le pratiquer sur plusieurs jours comme une hygiène mentale, afin de ne pas vous identifier aux injonctions et vous distancier des critiques et informations extérieures afin de capter les informations des différents mondes, des différents plans et vous reconnaître dans un champ global de conscience.
Pour cela, vous extraire étape par étape et depuis le silence, retrouver les connexions perdues et restaurer l’alliance en vous.
Pour que ce ne soit pas trop violent, le jeûne s’organise d’étape en étape :
En 1 – Sortir du brouillard informationnel collectif c’est-à-dire sans télévision, ni radio, vous couper des média, des réseaux sociaux.
Cette étape va vous montrer votre degré d’esclavagisation.
Une fois paisible : c’est-à-dire que nous n’êtes plus ni dans le besoin, ni le manque, ni dans les réflexes habituels.
En 2 – Approfondissement : arrêter tout lien avec le monde extérieur pour se retrouver à l’intérieur de nous-mêmes c’est-à-dire ni téléphone, ni sms.
Une fois à l’aise :
En 3 – Posture plus drastique à savoir ne plus parler pendant un à plusieurs jours :
ça permet de prendre conscience que les pensées sont hors de nous-même et que le cerveau est un émetteur de pensées selon ce qu’il a reçu.
En 4 – Pratique de méditation de silence intérieur : ce qui permet d’accueillir la totalité des informations qui viennent du monde sans activer des pensées particulières.
Nous captons et rentrons en contact avec l’intuition, la vision, la réception de messages spécifiques.
Pour cela fermer les yeux et écouter les informations des mondes invisibles pour connecter des plans d’inspiration, d’éveil et de guidance.
Le cerveau redevient alors récepteur.
Vous pouvez pratiquer un jour/semaine ou au moins avec 10/12/15h entre le jeûne et la rupture du jeûne.
# La foi :
Ça peut être la foi en une médecine, en une religion, en un type de pratique, en la nature, en la vie, en Dieu car la foi naturellement protège de beaucoup de maladies psychiques. Quand vous croyez qu’il y a quelque chose de plus grand, que vous pouvez aller demander de l’aide de ce plus grand cela agit comme un très grand protecteur psychique.
# Une courte méditation :
Vous retrouverez dans cette vidéo, qui est le replay du live donné sur mon compte Instagram @mathe_magali sur ce sujet de l’hygiène mentale, de la 49 ème minutes à la 54minutes et 54 secondes une courte méditation recommandée notamment quand vous sentez votre mental agité.
Cette courte pratique vous pouvez la faire autant de fois que vous voulez dans la journée.
Pour conclure, nous sommes inégaux au niveau du mental comme nous sommes inégaux au niveau du physique. La bonne nouvelle c’est que nous pouvons optimiser la force mentale que nous avons avec plein d’outils différents.
Je suis très heureuse de vous retrouver autour d’une thématique qui me tient particulièrement à coeur « Oser dire non ».
Alors pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis Magali Mathé et je suis thérapeute et coach certifiée. J’accompagne les individus et les groupes vers une vie plus en amour, en paix et en joie.
Pour cela, je les aide à se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles et à passer à l’action, dans leur vie, depuis l’espace du coeur. Je propose des espaces à la fois en individuel et en collectif, en présentiel comme à distance.
Alors pourquoi j’ai choisi cette thématique ?
Une des problématiques que je retrouve très souvent chez les personnes qui me consultent, que ce soit en thérapie ou en coaching, c’est leur difficulté à dire non, source de nombreuses douleurs de la non écoute de soi à la sur-adaptation, comment se respecter car c’est cela que ça vient entre autres interroger d’oser dire non mais pas que.
Je vous propose de vous apporter quelques pistes de réflexion et d’introspection, ainsi que quelques clés pratiques pour oser dire non. Bien sûr, je ne vais pas, en un seul article, couvrir l’intégralité de la thématique, vous vous en doutez.
Alors pour commencer, il me semble important d’éclairer ce que veut dire s’autoriser.
Alors le mot le comprend, c’est se rendre auteur, c’est-à-dire s’appartenir et c’est situé au niveau du deuxième chakra qui se trouve sous le nombril (les chakras ce sont des centre énergétiques) donc savoir déjà ce qu’on ne veut pas, ce qui fait de la place alors pour savoir ce qu’on souhaite et pouvoir dire un vrai oui qui est au niveau lui du troisième chakra qui se situe au niveau du plexus solaire et qui vient donc après cet apprentissage du non, ce qui nous permet de dire des oui authentiques lorsque nous sommes en capacité d’écouter, d’entendre notre petite voix intérieure.
Cependant, ce deuxième chakra il vient après le premier appelé le chakra racine qui lui est le centre de notre sentiment de sécurité intérieure (j’insiste intérieure pas extérieure). C’est aussi le chakra de l’enracinement donc c’est intéressant de ressentir énergiquement où vous êtes enraciné(e) ? Est-ce que vous êtes enraciné(e) chez vous ou à l’extérieur ? Parce qu’on voit bien l’implication que ça va avoir sur le fait d’être capable de dire non ou pas. En effet, si vous êtes branché sur l’extérieur, il y a de fortes chances que vous n’osiez pas dire non, de la même manière si vous avez besoin de l’extérieur pour vous sentir en sécurité là encore vous allez avoir du mal à vous positionner par le non.
Donc avant d’aller activer les chakras du haut, il est bon de veiller d’abord au bon alignement de nos chakras du bas.
En sachant qu’après le plexus si on déroule le fil énergétique et je vous invite vraiment à le resentir en vous, on va avoir le passage par le chakra du coeur puis ensuite le chakra de la gorge. Là encore c’est intéressant de noter que l’expression, la voix du coup elle passe d’abord par le tamis du coeur.
Alors le non c’est quoi au fond ?
Le non, c’est le seuil entre l’intérieur et l’extérieur ; une autre manière de le nommer entre la permission et l’interdit.
Le non il est fondateur, c’est comment je deviens un sujet autonome avec le non salvateur, le non protecteur.
C’est un chemin de liberté, d’émancipation, de construction de soi et pas du soi.
La difficulté arrive lorsque nous vivons le non comme un enjeu.
Nous allons alors tordre notre réel et nous contraindre peu importe les raisons que ce soit pour continuer d’être aimé(e), pour ne pas oser notre vulnérabilité, par peur de blesser l’autre etc.
Nous allons alors nous sur-adapter, aller sur des terrains irrespectueux de nous, faisant ainsi de l’autre en terme d’énergie, un potentiel tyran le rendant potentiellement responsable de ce que nous visons alors que cela repose sur notre incapacité à dire non.
Les mécanismes d’adaptation qui font que nous ne nous connaissons pas et donc cela nécessite d’aller vers notre exploration, d’aller à notre rencontre de trouver nos racines en nous et par cette sécurité intérieure ne pas avoir peur de perdre le lien, une situation, de quitter un job, une relation, de se dépouiller, c’est cela aussi le courage de dire non.
Alors que faire ?
Je vous propose d’élargir votre vision en envisageant le non autrement.
Le non, ce n’est pas une porte qui se claque mais plutôt une fenêtre ouverte sur le champ des possibles dans la co-création avec l’autre.
En effet, le oui n’est habité que si je suis capable de dire non sinon c’est dire des oui qui n’en sont pas vraiment ce qui en contre point peut réduire l’autre à un agresseur, à un tyran à mon propre enfermement en disant oui alors que c’est non à l’intérieur.
Et on voit bien qu’énergétiquement ça va conduire à se strecher en permanence pour éviter de dire, pour éviter le conflit, pour éviter les conséquences d’oser dire.
Cependant, notre capacité à dire non rend notre oui précieux.
Notre non donne la permission ou interdit de rentrer, il fixe une limite et met un stop ce qui sous-tend que notre intimité est précieuse.
Si nous laissons tout le monde rentrer, l’intimité perd de sa consistance, de sa densité et si nous disons toujours non, cette intimité se transforme en une solitude.
Par ailleurs, il nous appartient de verbaliser ce que nous ressentons et pensons car l’autre n’est pas devin et nous ne pouvons laisser peser sur lui cette responsabilité de deviner ce que nous vivons au-dedans. À observer à cet endroit d’ailleurs, si vous considérez que si l’autre devine votre besoin alors c’est qu’il vous aime et que vous en faîtes une preuve d’amour.
Exprimer nos besoins, nos désirs, nos émotions, c’est osez aller rencontrer l’altérité c’est-à-dire la différence car pour une même situation chacun va la percevoir, la ressentir, la vivre différemment.
Un autre aspect que je vois en séance et que j’avais envie de nommer dans cet article, c’est lorsque les personnes sont sur un chemin spirituel avec à son apogée l’amour inconditionnel. Alors elles ne vont pas oser dire non comme si ça les ramenait en miroir à cet amour inconditionnel qu’elles ne sont pas encore et qu’elles ne seront peut-être jamais. C’est une illusion d’amour inconditionnel avec je ne dis pas non alors qu’en fait à l’intérieur ça pleure, ça couine, ça grince.
Dire oui à tout, c’est dire non à vous-même en faisant cela et après ça crée des scénarisations dans lesquelles vous ne vous respectez pas et toutes les situations qui reviennent dans vos vies.
Un autre point c’est les fameux people pleasing, c’est-à-dire les gens qui font plaisir qui peuvent être sincères mais bien souvent ce ne sont en fait que des fausses politesses qui donnent lieu à des situations bancales. En effet vivre pour les autres, faire des choix tièdes ça ne tient pas longtemps et surtout ça crée des vies plein de ressentiments dans lesquelles nous nous maltraitons nous-mêmes.
Alors apprendre à être bien et en paix avec soi, sentir ce qui vibre profondément pour nous et oser aller vers. C’est cela aussi osez dire non s’émanciper de ce qu’on attend de nous ou de ce qu’on pense qu’on attend de nous.
Je trouve aussi intéressant de noter que dire non est aussi culturel. Par exemple en japonais, dire non est considéré comme impoli. Il n’existe pas un mot pour dire non mais différentes formulations. Au Japon, la notion de je n’est pas très importante, on se situe toujours par rapport à une forme de hiérarchie sociale et exprimer son désaccord en japonais n’est pas qu’une affaire de mots mais aussi de coutumes, règles et respect. Ainsi, exprimer un « non » direct est considéré comme trop franc, trop fort et est, en général, mal perçu. Ainsi, les Japonais disposent de toute une flopée d’expressions leur permettant de refuser poliment tout en respectant leurs interlocuteurs.
Alors que faire avant que le corps ne prenne le relai comme ambassadeur par les maux des mots non exprimés ? Des non-dits notamment à travers les maladies de peau comme l’exczéma par exemple ; la peau étant aussi la frontière palpable entre moi et l’autre.
N’oublions pas que notre corps est notre premier enseignant qu’est-ce que le mal nous dit.
Avant de vous proposer des choses pratiques, j’aimerai vous partager ceci : une émotion c’est quoi finalement ? C’est de l’amour replié.
Autrement dit de l’amour qui n’est pas, qui n’est plus déployé, qui s’est cristallisé et on peut imaginer que derrière le fait de ne pas oser dire non, il y a comme émotion notamment de la peur.
Alors pourquoi je vous dis cela ? Parce que lorsque nous comprenons que c’est de l’amour qui ne circule plus, l’origine c’est souvent un non qui a été reçu de l’extérieur alors quelque chose s’est refermé, s’est replié en nous parce que notre élan, notre amour par exemple n’a pas été reconnu, n’a pas été entendu.
Et ma proposition, c’est de toucher de nouveau cette émotion, la reconnaître et déjà vous allez pouvoir observer, sentir, ressentir qu’elle va perdre en intensité, qu’elle va perdre en densité parce qu’en fait plus on va mettre de côté nos émotions et plus elles vont se renforcer, se densifier. Dès qu’on va dire oui à quelque chose qui a reçu un non, ça s’allège immédiatement car le flux d’amour circule à nouveau.
Donc déjà dans un premier temps de voir pour vous, quelles sont vos émotions qui sont associées, qui se cachent derrière le je n’ose pas dire non, ça c’est le premier point de départ, voir d’où ça part en vous si c’est la peur, la colère ou la tristesse qui vous entrave.
C’est entrevoir aussi le dire non comme une opportunité de réduire l’écart entre ce que nous sommes et ce que nous laissons paraître en osant notre vérité.
Une autre chose aussi à noter c’est que bien souvent quand nous avons connu un extrême comme ne jamais dire non, nous allons aller expérimenter l’autre extrême à savoir toujours dire non pour trouver notre juste équilibre, la voix du milieu.
Au départ, ça peut être assez déstabilisant parce qu’on passe son temps à dire non et cela peut sembler triste par rapport au fait de dire oui, le système peut être déstabilisé donc l’invitation c’est de rester dans la confiance dans le processus à l’oeuvre qui va vous permettre de retrouver votre verticalité.
Alors à présent, j’aimerai vous apporter quelques ressources pratiques :
Dans une société agitée et avec beaucoup de pression, la première chose que je préconise c’est de ralentir pour sentir ce qui est bon pour vous ou pas, quitte à reporter votre réponse si vous n’arrivez pas à percevoir l’évidence qui est bonne pour vous. Vous pouvez prendre quelques respirations en revenant dans un espace de calme, de paix pour ne pas vous laisser happer par votre mécanisme de défense.
Une des pistes de progrès pour oser le non, c’est de commencer petit, c’est-à-dire dire non lorsqu’il n’y a pas ou peu d’enjeu émotionnel.
Dire non à son boulanger, on est bien d’accord, ne va pas être vécu de la même manière dans votre système que si c’est par exemple dire non à un parent, à votre amoureux, ou à votre patron,…
Je vous propose un exercice pratique que vous pouvez planifier dans votre semaine, dans votre mois par exemple :
pour exprimer vos ressentis avec un cadre défini, c’est de proposer un espace de parole où chacun va avoir un temps identique pour dire ce qu’il ressent et où toutes les personnes en présence ne vont pas répondre, interagir ou encore rebondir sur ce qui vient d’être partagé. On va oser parler de soi et pas sur l’aute ou les autres.
Rester dans un espace d’accueil, d’écoute, de présence et lorsque la personne a fini de s’exprimer, une autre personne prend la parole pour une même durée et partage ce qui est présent pour elle.
C’est particulièrement intéressant comme pratique dans la relation amoureuse notamment ou avec vos enfants pour vous offrir un temps, de présence ensemble.
J’aimerai aussi vous apporter quelques questions de coaching pour éclairer les enjeux du non comme :
si je dis oui à cela, à quoi je dis non ?
si je dis non à cela, à quoi je dis oui ?
alors qu’est-ce-que je choisis en conscience ?
Je vous propose également d’aller refléter une situation dans le passé :
regarder en conscience une situation que vous avez vécue dans laquelle vous n’avez pas osé dire non
voyez en quoi vous y avez contribué, quelle est votre responsabilité dans cette situation
observer les bénéfices secondaires que vous en avez tirés
et reconnaissez ce que ça vous à laisser à vivre dans le passé/et ce que ça vous laisse à vivre éventuellement encore aujourd’hui
Puis de tourner votre regard vers demain :
quelle est votre intention envers cette situation, quelles valeurs souhaitez-vous commencer à honorer à travers cette expérience
qu’est-ce que vous pourriez créer de différent pour cela dans votre vie et comment vous pourriez aussi convier les autres à créer quelque chose de différent avec vous
en veillant à garder votre coeur ouvert aussi aux réponses des autres avec le moins d’attentes possibles car qui dit attentes, dit frustrations éventuelles.
Et puis une pratique sacrée que j’affectionne, c’est la pratique engageante des mantras
Un mantra c’est quoi ? Man ça veut dire esprit en sanskrit et Tra ça signifie outils.
Donc un mantra c’est un outils qui permet d’agir sur le mental, il agit sur soi et donc sur l’extérieur puisque l’extérieur est le reflet de notre intérieur.
Pour cela vous pouvez, idéalement soit au lever soit au coucher du soleil mais bien sûr chacun fait comme ça lui est possible, dans un premier temps avoir un espace de médiation pour éviter d’avoir le mental dispersé, si vous avez des pratiques autour de la respiration c’est le bienvenu et dans cet espace de présence vous allez soit :
tout haut : réciter ou chanter
murmurer : à peine bouger les lèvres
dans la tête : visualiser en même temps les mots
la non récitation : c’est quand le mantra commence à agir tout seul.
Un bij mantra c’est quoi ? Bij en sanskrit ça veut dire graine et donc ça va être un mantra court pour vous donner un exemple le bij mantra correspondant au premier chakra racine est : Lam.
Travailler avec les premiers chakras puis remonter progressivement
Bien sûr on pourrait aller directement travailler avec le bij mantra correspondant au chakra de la gorge mais comme je vous l’indiquais au début de cet article, il est préférable de faire d’abord le travail sur les premiers chakras dysfonctionnels puis de remonter progressivement jusqu’au 5ème chakra qui correspond à la gorge et donc à l’expression.
Alors j’aime bien indiquer un temps de pratique quotidienne sur 21 ou 40 jours et donc l’invitation, si ça vous parle, c’est de pratiquer déjà un premier bij mantra, tous les jours, sur 21 ou 40 jours. Soyez à l’écoute du processus pour observer les changements. Bien sûr vous pouvez renouveler si au bout des 21 ou 40 jours vous sentez que vous avez encore besoin de travailler ce chakra alors vous repartez de nouveau sur une pratique de 21 ou 40 jours. Je vous invite plutôt à focuser sur un mantra plutôt que de pratiquer plusieurs mantras en même temps ce qui va permettre de focaliser l’énergie au même endroit.
Enfin, nous pouvons aussi dire non avec grâce.
Alors pour conclure :
Je vais vous inviter à beaucoup de douceur pour vous, dans vos paroles, dans vos mots et à maintenir le dialogue et avec courage, ne pas rogner des angles de qui vous êtes en osant dire non, en vous affirmant, en vous sentant légitime et intègre.
Et je vais vous partager cette citation de Paulo Coelho, cet auteur célèbre qui dit : « Quand tu dis oui à quelqu’un assure-toi de ne pas te dire non ».
J’espère que ce partage vous permettra d’amener de la lumière, de la clarté sur le oui, le non, les enjeux.
N’hésitez pas à me partager en retour vos expériences.
Merci de votre lecture,
Magali
L’ensemble des bij mantras correspondant aux sept chakras principaux :
7ème chakra coronal : Om
6ème chakra 3ème oeil : Ksam
5ème chakra gorge : Ham
4ème chakra coeur : Yam
3ème chakra plexus solaire : Ram
2ème chakra sacré : Vam
1er chakra racine : Lam
Photo : Inconnue
Voir le replay du live Instagram :
Retrouvez dans cette vidéo, le replay du live que j’ai donné sur mon compte Instagram @mathe_magali sur lequel vous êtes le, la bienvenue si vous n’êtes pas encore abonné(e), bonne écoute.