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Le feu de l’amour qui ne brûle pas

Lorsque le faire est très présent, dans une pression ambiante plutôt dans le faire que dans le être, à cet endroit le feu qui nous anime nous consume et nous consomme.

À mettre en parallèle avec un feu qui ne brûle pas au service de notre être, au service de notre réalisation et non pas à sa destruction physique, mentale, émotionnelle, énergétique ou spirituelle.

Cela nécessite d’être au service d’une écoute fine et sensible qui induit une qualité de silence intérieur détachée de ce que la société nous crée comme besoins et de ce que les autres font.

Cela nécessite de se rencontrer dans notre intériorité, dans nos profondeurs, dans nos vrais besoins, dans nos rythmes et de s’observer, de mettre de la conscience et de la présence sur nos vies.

Un feu qui prend soin de notre vitalité.

La question est : qu’est-ce qui prend soin de votre vitalité ? Qu’est-ce qui prend soin de votre énergie ? Versus qu’est-ce qui consomme votre énergie au point de vous brûler à l’intérieur ? C’est de là que naît le mot burnout.

Sous ce prisme, on fera également attention à l’intensité qui peut aussi nous consumer complètement à l’intérieur.

Puisse ce point de conscience vous permette de regarder en vous, de faire le point sur ce qui finalement n’est pas ce feu qui brûle, sur ce qui ne vous consomme pas, qui ne me consume pas à l’intérieur.

Cela peut paraître étrange car quand on parle de feu on pense tout de suite à un brasier, à un embrasement, aux flammes donc comment ne pas brûler ? Mais cette vitalité, ce feu intérieur s’il est en permanence sur-sollicité, malmené alors il va s’éteindre au fur et à mesure.

De ce point culminant où on voit beaucoup de burnout aujourd’hui, il est grand temps de mettre de la conscience et de la présence sur qu’est-ce qui fait que vous perdez votre énergie et que vous vous épuisez en permanence ?

À chaque séance de thérapie ou de coaching, j’ai la même phrase en début je suis fatiguée, je suis épuisée. Alors comment vous faîtes dans votre vie pour intégrer qu’il y a un feu intérieur oui mais qu’il va falloir le nourrir en en prenant soin et pas en le surmenant au point de l’éteindre parce que sans feu intérieur, il ne se passe plus rien, c’est le black-out à l’intérieur du corps.

Il sera alors difficile d’avoir des projets, de mener des actions, d’avoir de la clarté d’esprit, de prendre des décisions.

Je vous souhaite que cette clé vous permette de faire un point intérieur pour ressentir en vous qu’est-ce que c’est que ce feu qui vous brûle et ce feu au contraire qui ne brûle pas qui vous porte, vous élève et vous donne des ailes.

MM

Photo : Inconnue 

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Sortir de la dictature de la check-list

En séance de thérapie ou de coaching, généralement quand je commence le début de ma semaine avec un sujet, on le retrouve dans les séances suivantes.

J’ai commencé la semaine avec le sujet de ce besoin de faire en permanence, de se mettre des couches et des couches, des to do list sans fin alors comment sortir de cette dictature de la check-list qui est aussi un enfermement, qui est aussi un lieu de prison qui nous détourne de l’être.

L’idée c’est de créer cette énergie circulante entre le être et le faire. Le être qui va devenir du faire dans la matière. Et en même temps être en capacité d’observer que si je suis trop dans le faire, il y a quelque chose qui se déconnecte de l’être, qui devient très obnubilé par la performance, par le fait d’agir uniquement sans se recentrer, sans partir d’un point de départ qui est l’espace de l’être et qui va se mobiliser à partir de l’espace du mental qui veut à tout prix aller au bout de sa to do list…

Qu’est-ce que ça crée à l’intérieur en fait ? Ce que j’observe c’est comme une dissociation intérieure entre la part de moi qui va être dans le faire, qui va vouloir produire, qui va vouloir s’activer, s’agiter même et à l’inverse cette part de moi qui n’est plus nourrie dans ses qualités d’être : dans son besoin de silence, peut être dans son besoin aussi de connexion à la nature, dans sa reliance à sa créativité…, tout cela va être mis de côté.

En focusant sur le faire uniquement, il va y avoir un déséquilibre intérieur qui va s’opérer. Les répercussions que j’observe en séance de thérapie ou de coaching du coup on perd la joie en cours de route, on perd l’espace de paix en cours de route et cet espace d’amour envers soi qui ne s’intègre pas, qui ne se voit plus, qui ne se comprend plus au sens de comprendre les choses pas intellectuellement mais de les intégrer, de les inclure.

Mon être est mis de côté par contre, je vais sortir le petit soldat en moi qui fait les choses et qui agit en permanence jusqu’à en devenir un vrai dictateur avec soi-même. On ne va plus nourrir son être.

Ce faire, il vient interroger depuis l’espace où il se projette dans la matière son intention aussi parce que le point de départ n’est pas le centre du coeur, le point de départ est très mental dans j’ai ça, j’ai ça, j’ai ça et encore ça et comment je vais faire.

Et si dans ma journée, je me mets dans cette posture uniquement alors à la fin de la journée d’abord je vais faire les choses certainement d’un espace qui ne va pas être très heureux à l’intérieur et on va pouvoir observer une tension et dans cette tension qu’est-ce que ça crée ? 

C’est comme si l’énergie, on cherchait finalement à mobiliser l’énergie à un autre endroit que là où elle a envie de s’exprimer naturellement.

Alors le point de départ pour sortir de cette dictature de la check-list, de cette culture de la check-list c’est de pouvoir opérer en amont ce retour en soi et de se demander c’est quoi aujourd’hui qui est présent, où elle a envie d’aller mon énergie ? Où a-t-elle envie de s’exprimer ? 

Et comment moi, je peux devenir une coupe à ce qui se présente, à mon élan, mon envie, ma première impulsion ? Par exemple si j’ai envie de marcher en nature mettre les pieds dans la terre aussi et prendre ce temps de ressourcement et comment riche de ce moment de retour en soi, je vais nourrir ma coupe à l’intérieur.

En prenant soin de cet espace, alors peut-être qu’il va y avoir quelque chose qui va avoir envie de naître au monde, de se délivrer au monde, de se créer dans la matière mais du coup ça ne part pas du tout du même endroit. Il y a quelque chose qui est beaucoup plus doux, qui est plus heureux, plus respectueux d’un rythme, d’une temporalité.

On peut sentir comme une joie enfantine qui est curieuse de cet espace de vacuité que l’on crée avec soi et en soi pour être à l’écoute du visible et de l’invisible qui a envie de naître.

Mais pour cela, il est nécessaire de laisser descendre en soi l’expérience de ce qui a besoin d’être intégré pas dans une compréhension mentale je sors de la check-list blabla mais si je ressens, si je perçois les choses dans mon corps, à travers l’espace de la peau, à travers l’espace de mes organes, qu’est-ce que je ressens, comment je suis en lien avec l’extérieur, avec moi-même en gardant ma main dans la mienne et pas en m’éloignant de moi en faisant que du faire toute la journée.

Alors regardez comment ça résonne pour vous, si vous êtes des aficionados de la check-list l’invitation et si aujourd’hui, vous lâchiez votre check-list qu’est-ce qui se passerait ? C’est quoi le risque pour vous ? Il est où le danger ? Est-ce que vous êtes plutôt heureux, ça vous met en joie ou ça vous fait paniquer, c’est la panique à bord ?

Sortir de ce cadre qui peut être très enfermant, qui peut être très rigide et qui peut nous amener à passer à côté de là où notre être a envie de s’exprimer, là où notre être a également un besoin à respecter.

Lorsque je m’offre cet espace pour moi et que je me donne cette ressource à moi-même alors ensuite quand je vais me mette en lien avec le monde extérieur, je vais pouvoir y aller avec le coeur ouvert, à la rencontre de ce que la vie va me présenter.

MM

Photo : Inconnue 

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Mettre de la rondeur dans nos existences

Lors d’un appel de suivi en coaching, la personne m’a exprimé le fait qu’en fin d’année, elle était épuisée, qu’elle avait été très malade et que pourtant elle avait continué à être dans le faire parce qu’elle avait prévu un programme, que sa sortie était prévue en début d’année et que du coup, il était important pour elle de faire le contenu de ce programme.

Et lors de notre échange, il est apparu qu’il y a déjà deux ans 1/2 pour elle, elle est déjà passée tout proche d’un burnout. 

Lorsque nous avons partagé, je l’interrogeais pour voir si elle reproduisait quelque chose qu’elle n’écoutait pas en elle au point que le corps dise stop, puisqu’elle a été immobilisée, que le corps a fini par dire là c’est trop.

Je lui ai exposé le fait qu’à l’endroit où elle continuait à être dans le faire qui est la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui ; une société qui privilégie le faire à l’être, il y avait aussi le mot fer de contenu.

À savoir quelque chose, une énergie métallique, une énergie rigide, une énergie qui va être dans la productivité sans vraiment se demander si c’est ce qui est réellement présent pour nous ou pas, qui va se mettre dans un espace de je dois faire, je dois produire. Il y a quelque chose de volitif, quelque chose de volontaire.

La proposition que je lui faisais était de voir à quel endroit elle pouvait ramener de la rondeur dans l’espace qu’elle avait rencontré. 

À savoir, à quel endroit de nous on peut revenir à un espace où on devient finalement à l’écoute de ce qui est là présent en nous et comment on ne va pas chercher à tordre cette énergie en permanence.

Si je suis fatiguée, est-ce que je peux rester dans cet espace en présence, avec moi-même, avec mon état de fatigue ?

Je vous donne un autre exemple, si je suis en colère, est-ce que je peux rester dans cet espace de colère, devenir le réceptacle de ce qui est, de ce que je vis et pouvoir dans cet espace me tenir la main, c’est-à-dire être présent(e) avec moi, dans cette écoute sensible et perceptible de en fait mon énergie elle est comme cela en ce moment ok très bien.

Est-ce que je peux prendre soin de cet espace, est-ce que je peux l’accompagner, est-ce que je peux l’envelopper à un endroit ? Plutôt que d’essayer de le contraindre et de le tordre en permanence : non je ne veux pas être fatigué, non je ne veux pas être fragile, non je ne veux pas ressentir cette émotion, non je ne veux pas être en colère.

Et je passe mon temps à tordre l’énergie qui est là pour mille raisons, la liste serait infinie parce que j’avance à la pression, j’ai la croyance que pour avancer il faut me mettre la pression, parce que je crois qu’il faut que ce soit douloureux pour faire les choses…

Il y aurait mille autres opportunités d’aller dans cet espace du faire métallique et d’essayer de tordre et de ne pas rester en lien, en connexion avec ce qu’on vit. 

C’est une manière de se détourner de nous et aller observer aussi à quel endroit j’essaye de coller à des représentations : sociétales, des modes de pensée, des modes d’organisation, des modes de vie…

En l’occurence, cette personne elle est solopreneur donc c’est elle qui donne le tempo, c’est elle qui donne le rythme à ses journées et pourtant elle s’est laissée complètement embarquée dans quelque chose qui n’était pas du tout juste pour elle.

Ensemble, nous avons éclairé quel était son rythme. Quel est votre rythme ? Quelle est votre temporalité ? Peut-être que pour vous c’est de travailler cinq semaines et de prendre une semaine plus ou moins de repos ou du moins de ne pas avoir de rendez-vous avec l’extérieur ? Ce qui ne veut pas dire qu’on ne travaille pas. Ça peut-être travailler trois jours dans la semaine puis prendre deux jours de temps en dehors des lieux où on est en échange avec les autres.

Il est important de pouvoir focuser sur cet l’endroit où je suis tout le temps tourné vers l’extérieur et tout le temps dans la production, dans le faire, à quel endroit je deviens rigide en moi, je deviens métallique et du coup ça devient hyper sérieux à l’intérieur. C’est une clé.

Si votre vie elle est hyper sérieuse tout le temps, que vous n’avez plus le temps de rire, ni de place pour l’auto-dérision wouhhhh, il est temps de se poser parce que sinon à un moment donné c’est le corps qui dit stop. On ne peut pas continuer comme cela, on ne peut pas continuer à se contraindre en permanence.

Le système nerveux à un moment donné, il n’en peut plus.

Alors à quel endroit, vous, vous pouvez remettre de la rondeur dans votre existence ? Dans quelque chose de circulant, dans quelque chose qui accueille.

Et là en fait ça va être le parallèle entre la rigidité et la rondeur, trouver l’alliance entre cette part masculine dont nous avons besoin pour mettre des choses en place et en même temps cette part féminine qui accueille, qui est plus ronde et de veiller à cet équilibre.

Quand bien même à un moment donné, je sais que je vais produire et que je vais avoir besoin d’un espace qui va être dans le faire pendant un certain temps, ok je peux aussi poser un contexte, un cadre autour pour aller soutenir l’énergie.

Je pense à des personnes qui produisent des contenus, si vous avez un programme à sortir, vous savez que votre programme vous allez être dans une communication accrue pendant tant de temps, à telle période ; peut-être que vous pouvez aller vous coucher plut tôt, faire des pauses dans la journée pour faire un temps de relaxation… pour soutenir l’énergie du faire.

C’est toujours intéressant de pouvoir sentir à partir de quel endroit l’énergie du faire se met en place, à partir de quelque chose à l’intérieur qui est vraiment dans une volonté, dans une dynamique qui part plutôt d’un mental plus que d’un espace du coeur ?

Et si le féminin vient porter le faire, vient engendrer, féconder le faire ça ne part pas du tout du même espace.

Peut-être que ce partage vous permettra d’aller voir en vous quels sont vos schémas et croyances car en ce moment je vois beaucoup de gens qui se mettent des pressions de dingue et qui sur-sollicitent leur système nerveux en permanence en créant des zones de tension eux-mêmes.

Quand on est accroché à ces croyances là, on crée nos propres lieux de douleur, on crée notre propre enfer, notre propre enfermement.

Mettre de la conscience et de la lumière est déjà un point de départ pour se permettre de faire autrement et vivre sa vie différemment.

MM

Photo : Inconnue 

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Un des plus grands leviers à la transformation

Qu’est-ce qui fait que les individus vont passer à l’action ? 

Un des plus gros déclencheurs va être la douleur.

La douleur, la souffrance, quelqu’un qui est dans une situation qui n’est plus tolérable va passer à l’action.

Bien sûr on a d’autres leviers, vous avez la maladie bien évidemment notamment les burnout qu’on voit beaucoup maintenant.

Vous avez aussi tout ce qui est en lien avec les difficultés dans la relation à l’argent, les relations… mais sur le fond c’est toujours la douleur qui est là, tout le reste n’est qu’une forme finalement que ce soit à travers la santé, les problèmes d’argent, les problèmes relationnels…

La douleur soit je vais la subir mais je peux aussi la créer cependant ça reste un catalyseur.

Je vais illustrer par une histoire qui peut paraître drôle mais qui sur le fond ne l’est pas vraiment.

Ce sont deux amis qui prennent l’apéritif ensemble. L’un d’eux est avec son chien qui est allongé qui commence à bougeotter. Celui qui n’est pas le propriétaire s’étonne et demande à son ami : « Tiens qu’est-ce qu’il a ton chien ? » et celui-ci lui répond « Rien, il est juste assis sur un clou. » 

Perplexe l’ami rétorque « Je ne comprends pas pourquoi il ne bouge pas, pourquoi il ne se lève pas ? »

Et l’autre répond « Tout simplement parce que ça ne fait pas encore assez mal. »

Tant que la douleur que l’on ressent n’est pas supérieure à la douleur que provoquerait le changement, il y a peu de chance que le changement se mette en place. Il y a peu de chance que la personne s’engage sur la voie du changement.

C’est comme l’histoire du petit caillou dans la chaussure. Tant que ça reste supportable , vous n’enlevez pas votre chaussure, vous continuez à marcher et à marcher et à marcher jusqu’au moment où ça devient insupportable et vous stoppez votre marche, vous enlevez votre chaussure, vous enlevez le caillou et vous reprenez votre marche.

Et notre seuil de tolérance à la douleur, il va être complètement différent d’un individu à l’autre. Notre capacité à endurer la douleur va être vraiment en lien avec le vécu de la personne.

C’est aussi alimenté par le fait que nous sommes en grande capacité de masquer les choses et de feindre aussi ce que nous ressentons.

Finalement dès qu’on ne supporte plus quelque chose, c’est là qu’on va se mettre en mouvement, qu’on va entamer une démarche que ce soit un changement de job, que ce soit la fin d’une relation amoureuse, que ce soit un déménagement… Le contexte ne nous convient plus, alors nous nous mettons en route et en chemin.

On pourrait voir la douleur comme un porte-avion vers une nouvelle destination de nous à rencontrer.

Dès qu’on s’asseoit sur le clou et que ça fait trop mal, on s’en va, on a envie de se lever et de quitter cet espace.

Dans mon travail, en tant que thérapeute et coach qui accompagne les personnes à se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles, il s’agit entre autres de commencer à percevoir en amont qu’est-ce qui vient déclencher la douleur et voir aussi quels vont être vos indicateurs à travers cela et ne pas attendre qu’on soit à saturation, qu’on soit à l’ultime pour envisager une autre perspective, changer de regard avec la situation pour pouvoir de nouveau être en capacité, être en force de proposition avec soi-même.

Ok cette situation ne me convient plus, cette situation est douloureuse et souffrante pour moi, ok à partir de ce constat qu’est-ce que je décide de mettre en place

Et si je ne souhaite pas mettre en place des choses et c’est ok, ce n’est peut-être pas le moment pour vous à ce moment là, est-ce qu’il y a peut-être aussi derrière des bénéfices secondaires à rester dans cette situation ?

Parce qu’il arrive aussi qu’on reste dans des situations qui nous sont difficiles parce que nous avons aussi des bénéfices à rester dedans. 

On le voit par exemple à travers certains couples qui vont rester ensemble par rapport à un certain confort matériel notamment alors que sur le fond il n’y a plus d’amour que c’est douloureux, souffrant, malmenant…

Et je pense à toutes les personnes qui vont vivre de la violence que ce soit physique ou verbale, avant d’en arriver à un geste, à une accumulation généralement on peut ressentir déjà le goût de la violence qui commence à s’installer et c’est subtil au départ, c’est très très fin.

C’est ce chemin que je propose aussi dans mes accompagnements où on va aller détricoter qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné dans vos situations, vous allez pouvoir vivre de la violence et l’accepter, sans bouger, sans pouvoir être en capacité de dire stop à cette violence ? 

Qu’est-ce qui fait finalement que vous êtes en porosité, que la violence va venir rentrer en vous ? Alors que si je me mets dans une posture intérieure, dans une autorité intérieure où la douleur à travers la violence c’est non, ce n’est même pas le bout du petit ongle, c’est non.

Il y a quelque chose qui se positionne qui est assis en nous. De fait, à l’extérieur, il y a peu de chance que nous le rencontrions et si quand bien même une personne essayerait ça ne va pas rentrer, ça va peut-être essayer de taper à la porte mais ça ne rentrera pas.

Parce que depuis cette autorité intérieure, on va être en capacité de dire « Non ça ça ne me convient pas » « Non tu me parles pas comme cela » « Non ce n’est pas possible pour moi. » 

Alors est-ce qu’il y a un autre terreau fertile à rester en relation néanmoins et est-ce que c’est ok pour toi d’entendre ce qui est là ? 

Ou si ce n’est pas le cas, être en capacité aussi de pouvoir dire « La relation s’arrête là pour moi. » 

À partir du moment où je suis en capacité de dire stop, non et de pouvoir même aller jusqu’à l’ultime, c’est-à-dire lâcher la relation et ne pas rester dans un lien de dépendance alors de toute façon je vais être dans un chaudron alchimique en moi-même qui va me permettre d’être en assurance et en sécurité en moi.

Voilà un éclairage autour de la douleur comme pilier, comme tremplin dans nos chemins d’évolution.

MM

Photo : Inconnue 

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