Catégorie : Instantanés

Beaucoup voient la méditation comme une technique de gestion que ce soit des émotions, du stress ou autres avec un but ou un objectif, une intention et une attente de calme intérieur.

J’aimerai vous apporter un autre angle de vue sur comment je perçois la méditation.

La méditation, pour moi, c’est faire un avec le temps présent en étant en capacité d’accueillir tout ce qui est dans le moment, quelle que soit sa couleur, agréable ou désagréable.

C’est devenir une terre d’accueil pour sa musique intérieure peu importe les notes qu’elles soient aiguës, stridentes, profondes, étonnantes, curieuses… joyeuses et par extension, c’est aussi un accueil pour la musique du monde comme le disait l’autrice Christiane Singer.

C’est être dans un espace en lien avec le ressentir.

Il ne s’agit pas de gérer ses pensées, ses émotions ou états d’âme ce qui partirait plutôt d’une volonté du mental.

Il s’agit plutôt d’un oui intérieur à ce qui se présente qui permet un travail alchimique à travers la dissolution et la transmutation de ce qui est alors rencontré dans le champ de la conscience.

En faisant corps avec ce qui est avec cette posture de grand oui intérieur, il y a un endroit en nous qui peut s’apaiser dans l’amour donné à toutes ses parts en nous et trouver alors notre centre de paix avec ce que nous vivons.

La méditation permet ainsi d’observer et d’élargir notre conscience dans la présence à l’instant.

J’espère que cet éclairage vous permettra d’envisager un autre regard sur la méditation au service du vivant en vous.

MM

Photo : Personnelle 

Avec l’explosion des réseaux sociaux et du monde virtuel où toutes nos vies sont scénarisées, préparées, tout est mis en scène, exacerbé, utilisé à la faveur du paraître, comme l’expression d’une vie de magazine, j’attire votre vigilance à ne pas tomber dans le piège de la fausse image, de la fausse lumière véhiculée qui vous bluffe, vous attrape, vous capte, voire vous hypnotise.

Veiller à garder votre discernement et une distance avec tout ce qui vous est montré, ne le prenez pas pour la réalité.

Par exemple, il est fort probable que si je poste que des photos de voyage sur mon feed Instagram que vous vous racontiez l’histoire que je suis une voyageuse et m’identifier comme telle, alors qu’au final je n’ai peut-être jamais voyagé de ma vie.

Attention à ce que vous projetez sur les autres qui en fait n’appartient qu’à vous et qui est de votre responsabilité.

Mon invitation : observez si vous privilégiez la forme au fond dans votre rapport à l’autre et au monde.

Ne pas avoir les yeux errants et tomber dans l’écueil du snack content où finalement plus je vois de choses moins je les vois en définitive.

MM

Photo : Inconnue 

Être un penseur indépendant, remettre en cause, en interrogeant, ne jamais donner de crédit universel à quiconque que ce soit une personne physique, morale ou une institution. 

Être conscient de vous-même, de votre état physique, mental, émotionnel, énergétique, spirituel, soyez honnête avec vous.

Expérimenter sur vous et voyez ce qui sert votre être.

Exercer vos compétences de pensée critique, de discernement versus je bois, j’avale et je récite la même chose sans le passer au tamis de mon être.

Rassembler les connaissances, voyez ce qui fonctionne pour vous pour être conscient de vos choix.

La liberté appartient à ceux et celles qui ont le courage d’être leur propre guide.

Regardez qu’est-ce qui fait que vous donnez du crédit à quelqu’un, à quelque chose en regardant le fond versus la forme.

Ne pas être capté(e) par la forme mais voir au-dedans du fond.

N’esquivez pas la vérité qui est à l’intérieur de vous et incarnez ce que vous proclamez en osant votre singularité détaché(e) du regard de l’autre et des injonctions de la société.

Et oui parfois, il vous faudra marcher seul(e) sur ce chemin tel un apôtre cependant vous serez dans cette solitude qui est la présence à vous-même versus l’absence à soi-même.

MM

Photo : Inconnue 

La plus grande prise de risque : oser notre vulnérabilité, celle qui nous met à nu, qui nous fait ôter nos masques et nous laisse voir, nous laisse découvrir par le monde tel que nous sommes dans l’instant, dénudé(e) de nos apparats, prétentions et fausses lumières.

Avec cette question en fil rouge : qui suis-je si je ne prétends rien ?

La vulnérabilité est une matrice de transformation et de création.

À elle seule, elle modifie autant notre relation à nous-même, qu’à l’autre, qu’au monde et permet de transmuter, de passer du voilé au dévoilé.

Il n’y a rien de plus vulnérable qu’oser créer des choses qui n’ont pas encore existé.

Oser le changement va nous déstabiliser et nous demander du courage pour oser avec audace, pour oser aller vers, pour oser passer de l’inaccompli à l’accompli.

La vulnérabilité, ce liant entre les hommes et les femmes qui nous permet de sortir des pré-supposés de ce que devrait être un homme, de ce que devrait être une femme aux yeux de la société pour laisser être ce qui est.

La vulnérabilité, c’est respirer ensemble l’empathie qui nous relie les uns aux autres au-delà de nos formes et au-dedans de nos coeurs.

MM

Photo : Personnelle