Catégorie : Instantanés

Une des douleurs fréquentes que j’observe en tant que thérapeute et coach, c’est la quête du bonheur. En effet, cette quête nous éloigne en permanence de l’instant présent et nous empêche de goûter pleinement ce qui est. 

La bonne nouvelle, le bonheur n’est pas pour plus tard. Non, non, non !

Le bonheur c’est cet état d’être dans l’ouverture du coeur, dans l’accueil et l’acceptation de ce qui est. Krishnamurti disait « Le bonheur c’est ne pas faire problème de ce qui est. »

Alors une question pour vous : est-ce que vous associez le plus à toujours plus de bonheur ? Je vous donne quelques instants pour ressentir comment c’est pour vous, plus de ceci plus de bonheur, plus de cela plus de bonheur. Et si c’est le cas pour vous, une clé est de simplifier votre existence en enlevant que ce soit des objets, des activités, des relations plutôt qu’en en ajoutant car le bonheur ne naît pas d’une quantité, il ne naît pas non plus de l’extérieur, il vient de l’intérieur. Ce n’est pas quelque chose à obtenir, à gagner ou à chercher, ce n’est pas une forme, ce n’est pas un objet.

Le bonheur, il vient de votre coeur. Une pratique simple pour le cultiver est de ressentir la gratitude. Par exemple chaque jour au premier souffle lorsque vous vous réveillez, vous pouvez nommer à haute voix : merci pour être en vie, merci pour ma respiration, merci pour… que vous compléterez selon vous.

Il naît pour moi de l’espace où je peux ressentir et dire merci tant pour le douloureux que pour le merveilleux, dans un espace qui embrasse autant l’inconfortable que le confortable. Le bonheur, il naît d’un espace sans préférence.

C’est lorsque je suis dans cette révérence intérieure que je peux laisser jaillir la gratitude pour tout ce qui a été, tout ce qui est et tout ce qui sera, que je peux ressentir la pleine gratitude pour tout ce que j’ai pu vivre, rencontrer, expérimenter, ressentir dans ma vie, sans rien mettre de côté, sans rien écarter que le bonheur est.

MM

Photo : Inconnue 

Ce matin, sur mon compte Instagram @mathé_magali, je vous partageais la petite carte des anges du jour « Foi ».

Je vais vous parler de la foi tout simplement cependant en dehors d’un angle religieux.

De mon côté, la foi je la ressens comme un abandon au sens de se mettre en don.

C’est aller dans nos vies, avec nos bagages, riche de ce que nous apprenons chaque jour de nos traversées intérieures, de la rencontre avec nos profondeurs, dans nos aspirations avec nos hauteurs aussi, riche de nos ressources, plein de nous, de nos dons, de nos talents qui font que quoi qu’il arrive, quoi que nous ayons à abandonner, à quitter sur le chemin de nos existences, nous aurons toujours tout en nous. Nous porterons toujours tout en nous, à l’intérieur.

Alors nous pouvons goûter au-dedans, que nous pouvons toujours trouver une ressource, un possible, en chacun, en chacune.

Percevoir la foi sous cet autre prisme permet notamment d’apaiser les peurs et de dissiper les questions auxquelles nous n’avons pas encore les réponses.

Alors je nous souhaite de pouvoir nous abandonner, de pouvoir nous mettre en don dans nos vies et faire ce saut de foi que quoi qu’il advienne nous portons déjà le germe en devenir.

MM

Photo : Inconnue 

J’ai l’élan aujourd’hui de vous parler du silence, bon vous voyez déjà la distorsion parler/silence !

Alors lorsque je reçois mes clients et clientes en thérapie ou en coaching, le silence a toute sa place dans nos séances. Il est autant évocateur qu’une parole. De mon point de vue, il permet entre autres de palper l’invisible.

Le silence, nous baignons tous et toutes en permanence dedans, il est toujours présent, il nous enveloppe.

Cet espace nous permet de revenir à notre propre royaume, allégé(e) du bruit et de l’agitation du monde, il nous permet d’entendre et écouter notre propre musique intérieure.

Nous laisser doucher par la grâce du silence et s’assurer que lorsque nous nous remettons à parler, les mots sont vraiment nécessaires, que notre parole, nos mots sont habités de notre pleine présence, qu’ils ne sont pas vides.

Ressentir si notre voix est plus douce, plus apaisée car c’est aussi cela le silence, la paix de l’âme retrouvée.

Alors je vous souhaite que le silence soit pour vous un lieu de bénédiction afin de revenir à votre propre cathédrale, bercé(e) par les murmures du silence.

MM

Photo : Inconnue 

Un sujet si doux dans mon coeur, en effet, pour ceux et celles qui ne le savent pas, pendant plusieurs années j’ai animé sur Paris les Ateliers Câlin® dont la vocation étaient de réhabiliter la tendresse au coeur de la cité. 

Ces ateliers, je les ai arrêtés en conscience malgré leur succès car à un moment donné, dans ma compréhension et intégration cellulaire de la tendresse ; il m’est apparu évident, que celle-ci était bien plus qu’une forme d’expression à travers le toucher, qu’elle était plus une qualité d’être à rencontrer et à vivre en soi.

En effet, de mon propre chemin où j’ai porté moi aussi mes propres pierres, mes propres douleurs, je vivais à présent la tendresse comme la mère de toutes les qualités d’être : sans tendresse, pas de bonté, pas d’empathie, ni compassion, ni amour, ni bienveillance.

La tendresse, elle transmute notre présence à nous, à l’autre, au monde, au divin en étirant, en strechant nos coeurs, en adoucissant nos regards, en apaisant nos âmes et en élargissant nos êtres.

Alors je suis curieuse de savoir comment vous, de votre côté, vous ressentez la tendresse et comment elle se déploie dans votre existence. 

Je vous souhaite en tout cas sincèrement beaucoup, beaucoup, beaucoup de tendresse en vous et tout autour de vous et formule le souhait suivant : puissions-nous tous et toutes devenir tendresse.

MM

Photo : Inconnue