Bonjour à tous et à toutes, je suis très heureuse de vous retrouver afin d’évoquer le sujet délicat de l’orgueil.

Alors je vous propose dans un premier temps de prendre quelques respirations ensemble pour apporter de la ressource au système, simplement en inspirant en gonflant le ventre et en expirant en rapprochant le nombril de la colonne vertébrale, on va le faire trois fois.

Une des douleurs que je retrouve en thérapie et en coaching, pour rappel je suis thérapeute et coach et j’accompagne les hommes et les femmes à se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles, cette douleur est en lien avec tous nos lieux d’orgueil où on regarde le monde qu’à partir du moi qui est une intensification de la séparation où l’on se vit comme le centre, autrement dit comme le centre du monde.

Plus notre conscience s’éveille et plus l’orgueil s’affine et se raffine.

Il vient se nicher subtilement notamment dans nos mots, dans notre façon de nous exprimer, dans notre façon de concevoir le monde. Alors le voir, le reconnaître, mettre de la lumière dessus lorsque l’orgueil est là, se présente devient très très fin. Et comme ça touche la structure que nous sommes, l’orgueil est extrêmement douloureux à vivre lorsqu’il est vu, quand il est démasqué donc on y va tout doux pour ne pas que le système s’effondre.

Je vous propose quelques exemples pour étayer mon propos : on entend beaucoup dans le milieu du développement personnel et spirituel dire « mes guides ». Euh, il va de soit que mes guides sont les vôtres aussi hein, je n’ai rien de plus que vous pour être à l’écoute du monde subtil. Tout le monde est en capacité de recevoir des informations sur le plan subtil en activant le monde des intuitions. Sentez déjà ce que ça fait à l’intérieur si vous êtes adepte de mes guides ça peut couiner à l’intérieur.

De la même manière, lorsque quelqu’un dit « c’est la vie qui me traverse ». Ok là encore, cela sous-tend que nous sommes à part, séparé(e). Hors la vie ne te traverse pas et encore moins toi particulièrement, tu es la vie, tu n’es pas séparé(e) de la vie. Par ailleurs, ce n’est pas à travers moi, c’est moi avec tous, c’est moi au sein de tous, je ne suis pas isolé(e) sur une île. Donc vigilance à ce qui cherche en nous à se retirer de la communauté des êtres. Et on va laisser descendre cette information dans le système, on prend un petit temps, et on respire à travers ce champ informationnel, respirez plus large si c’est pour vous difficile à entendre.

Et puis, il y aussi nos crises d’orgueil où on va essayer de trouver chez les autres des incohérences pour éviter d’avoir à se remettre en cause soi-même. Ça vous parle ça ? On va aller chercher le défaillant à l’extérieur pour le pointer du doigt, s’appuyer dessus, pour surtout ne pas voir le défaillant à l’intérieur, en nous. Cependant, je vous rappelle que lorsque vous pointez du doigt quelque chose, il y a trois doigts qui restent pointés vers vous et qui sont tournés vers vous.

Alors qu’est-ce qu’on peut faire ? Je vous partage plusieurs pistes : on va essayer de ramener du vide dans l’espace où l’orgueil s’est mis afin que la source et l’âme puissent s’exprimer de nouveau. Le centre du moi si c’est moi il n’y a pas de place, il n’y a pas d’espace, il n’y a pas de respiration, on va remettre du vide, de l’espace pour que le moi se décale et ne soit plus le point central. 

On va être vigilant aussi à la manière dont on s’exprime et voir l’énergie qui est contenue dans nos mots employés. 

On peut lâcher aussi, c’est souvent trigger, déclencheur, notre besoin d’adhérence qui est souvent fort et qui vient souvent rassurer quelque chose en nous. Si les autres pensent comme nous, s’ils adhèrent à notre vision, on a l’impression d’être grandi(e) à l’intérieur. On va lâcher ce besoin que les autres adhèrent à notre monde, à notre vision, à notre façon de penser. 

Et du coup, si vous ressentez au niveau du corps ce que ça engendre si je lâche ça, ça crée de la détente, je n’ai plus besoin de chercher de l’adhérence autour de moi pour me convaincre que je suis dans le bon, dans le juste, dans le droit et ça va nous permettre aussi de relâcher notre opposition permanente, le fait d’être contre ce qui ne nous correspond pas, ce qui ne nous convient pas, ce qui est différent de nous en pensant que c’est notre point de vue, autrement dit notre centre, notre façon d’envisager les choses qui prévaut, qui est la meilleure etc ce qui accentue en fait la division.

Voilà, j’espère qu’à travers ce partage vous pourrez observez où votre orgueil aime bien se loger. C’est souvent au même endroit qu’il cherche à se démontrer là où nous sommes attaché(e)s à quelque chose, à une vision de nous, de notre vie, de notre monde.

Et Marshall Rosenberg le père de la Communication Non Violente avait cette phrase « Nous avons le choix dans la vie entre être heureux ou avoir raison ». Alors, je vous laisse méditer sur cela.

MM

Photo : Inconnue 

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