Bonjour à tous et à toutes, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel article dont la thématique est l’altérité.
En effet, dans mes accompagnements en thérapie ou en coaching, pour rappel, je suis thérapeute et coach et j’accompagne les hommes et les femmes à se libérer de leurs douleurs psycho-émotionnelles, énergétiques ou spirituelles, nombreuses sont les personnes qui témoignent de leurs difficultés relationnelles avec les autres que ce soit sur le plan familial, amoureux, amical, social, professionnel.
C’est souvent vécu, pour elles, comme douloureux voire souffrant car elles ont le sentiment d’être en incapacité d’ouvrir leur coeur et d’accueillir l’autre dans ses différences.
L’oeuvre que nous faisons alors ensemble est de relâcher les attentes et retisser la confiance avec soi, l’autre, le monde, le divin, afin qu’elles puissent de nouveau s’émerveiller de toute rencontre et s’élever à l’empathie, la compassion, la bonté.
Et aujourd’hui, j’aimerai vous apporter un éclairage sur l’altérité.
Dans notre société, notre plus grand challenge à tous et à toutes, si nous souhaitons accoucher de cette nouvelle humanité est de nous ouvrir à la reconnaissance de l’égalité de tous les êtres au sein de leurs différences en reconnaissant l’individualité de chacun.
Donc arrêter de juger, de tuer ce qui est différent, de l’anéantir et plutôt lui faire de la place, le rencontrer quel que soit le visage de l’altérité, selon notre cosmos ce sera : l’handicapé, l’homosexuel, l’athée, le pratiquant, l’étranger, la femme, l’exilé, visible, invisible etc… et plutôt nous laisser bouleverser par les différences qui font qu’on devient différent nous-mêmes de là où on était.
Le temps est venu, me semble-t-il, de reconnaître l’individualité de chacun, de s’ouvrir à l’altérité, d’intégrer l’étranger et sortir d’un entre soi mortifère qui omet la contamination pour se laisser ensemencer et fertiliser par l’autre.
Nous sommes tous le fruit de nos rencontres. Nous sommes tous des additionnés.
Indéniablement, oui ce serait plus confortable de vivre dans un monde où tous serions d’accord cependant cet entre soi omet la contamination qui évite le trop plein de soi, le ras bord de soi et laisse la place au doute, à la porosité existentielle, qui rend possible la venue d’autre chose dans notre monde, dans ce grand mystère de l’autre si semblable et si lointain à la fois.
Nous nous reconnaissons sacrés et nous pouvons être nourris, inspirés, fertilisés de cette rencontre de nos différences et poser ces différences, en paix, les unes à côté des autres comme un terreau fertile et fécond à la disposition de tous.
La mesure de notre humanité c’est l’autre, ne pas nous laisser aller à l’indifférence pour éviter de ne pas nous comprendre, nous voir aussi à travers l’autre.
Et je vous propose de laisser le silence œuvrer un instant, ensemble.
Dans cet espace virtuel où nous nous rencontrons, où je rencontre aussi votre visage, vos différences, oser se regarder, oser ce face à face avec l’autre et en même temps, se rendre compte qu’à travers ce miroir, ce n’est qu’une autre facette de moi-même que je rencontre.
MM
Photo : Inconnue