Dans le souffle de l’éternel,
Il y avait toi ma toute belle,
Ton sourire et sur tes lèvres,
L’avenir de tous nos rêves,
Oh Mère au visage si lointain,
Je n’ai oublié ni ta beauté,
Ni ta bonté, ni ton éclat,
Où loin de moi tu t’exilas,
J’avais envisagé ton retour,
Depuis le premier jour,
Où tes yeux se sont fermés,
Dans ton cercueil doré,
Oh Mère, toi qui n’est plus,
Puisque je t’ai rendu,
Au paradis des âmes éperdues,
Mon coeur reste corrompu,
D’avoir souhaité ce souffle dernier,
Alors que je t’ai tant aimé,
Oh Mère, moi ton enfant, je t’attends,
Encore, malgré tout ce temps,
Devrais-je renoncer à te retrouver ?
Dans la couture de mes baisers,
Quand t’arrêteras-tu de mourir ?
Pour toujours me revenir.
MM
Photo : MM